économie
Les points clés du Conseil de Bank Al-Maghrib
Rabat – Voici les points clés du communiqué de Bank Al-Maghrib rendu public, mardi, à l'issue de la réunion trimestrielle du Conseil de la Banque, la première au titre de l'année en cours :
1- Le Conseil de Bank Al-Maghrib réduit le taux directeur de 25 points de base (pb) à 2% pour soutenir l'activité économique, tout en continuant à suivre de très près l'évolution de la conjoncture aussi bien nationale qu'internationale.
2- Le Conseil s’est enquis du déroulement de la mise en œuvre du Programme intégré d’appui et de financement des entreprises mis en place suite au discours de SM le Roi Mohammed VI du 11 octobre 2019.
3- Le Conseil a fait le point sur les développements du marché de change suite à la décision d’élargissement, à partir du 9 mars 2020, de la bande de fluctuation du dirham par rapport au cours de référence de ±2,5% à ±5%. Cette nouvelle phase de la transition est initiée, selon BAM, à un moment approprié, alors que le marché continue de fonctionner dans de bonnes conditions.
4- Le Conseil s’est particulièrement attardé sur les répercussions des conditions climatiques défavorables qui prévalent au Maroc et de la propagation à l’échelle mondiale de la pandémie Covid-19, relevant que l’évolution rapide de cette pandémie exige l’actualisation fréquente de l’évaluation de la situation et des prévisions économiques.
5- En 2020, la croissance devrait stagner à 2,3% et rebondir à 3,8% l'année prochaine.
6- L'inflation devrait se situer à 0,7% en moyenne sur l’ensemble de l’année 2020 et s’accélérer à 1,2% en 2021, avec une augmentation graduelle de sa composante sous-jacente de 0,6% en 2019 à 1% puis à 1,3% en 2021.
7- Sur la base des prévisions de la croissance et des effets attendus du Programme intégré d’appui et de financement des entreprises, le crédit au secteur non financier devrait terminer l’année en progression de 4,5% avant de se renforcer de 5,3% en 2021.
8- Les réserves internationales nettes progresseraient de 245,6 milliards de dirhams en 2019 à 246 milliards à fin 2020 puis à 251,9 milliards au terme de 2021. Elles devraient ainsi assurer une couverture de plus de 5 mois d'importations de biens et services.