Aung San Suu Kyi, conseillère spéciale de l’Etat et porte-parole de la présidence birmane a prévu de parler, pour la première fois, de la crise sur le massacre de musulmans Rohingyas, ce mardi 19 septembre. La prix Nobel de la paix jouera là sa dernière chance de prouver qu’elle mérite ce prix

La dirigeante birmane a fait savoir qu’elle ne se rendrait pas à New York pour participer à l’assemblée générale de l’ONU. Elle a également indiqué qu’elle parlerait à ses concitoyens et à la communauté internationale depuis la capitale administrative de la Birmanie, Naypyidaw.

Son discours télévisé est prévu pour 10h (heure locale et 5h30 à Paris) et est très attendu dans la mesure où jusqu’ici elle a apporté son soutien à l’armée birmane, qui est pourtant accusée d’exaction.

Lire aussi : http://quid.ma/chroniques/le-prix-nobel-:-un-permis-de-tuer-les-musulmans--

Depuis le début de cette crise, plus de 400 000 Rohingyas ont fui l’ouest de la Birmanie pour échapper aux représailles menées par l’armée depuis des attaques de rebelles Rohingyas, le 25 aout dernier. L’ONU a appelé cela une « épuration ethnique ».

La communauté internationale, elle, a dénoncé ces crimes et appelé à une solidarité internationale. Sur les réseaux également, c’est l’indignation. Beaucoup remettent d’ailleurs en question le fait qu’Aung San Suu Kyi soit prix Nobel de la paix.