Trump nomme Karoline Leavitt porte-parole de la Maison Blanche

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"Je n'ai pas grandi dans une famille politique. Comme la plupart des Américains, j'ai grandi dans une famille d'entrepreneurs de la classe moyenne, ici, dans mon État natal du New Hampshire. J'ai plongé dans la politique a l’'université" (Karoline Leavitt)

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Washington - Le président-élu américain, Donald Trump, a nommé samedi la porte-parole de sa campagne électorale, Karoline Leavitt, au poste de porte-parole de la Maison Blanche dans sa nouvelle administration.

“Intelligente et dure”, Leavitt “s’est révélée être une communicatrice très efficace”, a déclaré Trump en annonçant la nouvelle nomination, se disant “convaincu de sa capacité à exceller à la tribune et à contribuer à transmettre notre message aux Américains alors que nous rendons sa grandeur à l’Amérique”.

À 27 ans, Leavitt sera la plus jeune personne à occuper ce poste clé dans la stratégie de communication de la présidence américaine. Durant le premier mandat Trump (2016-2020), elle était porte-parole adjointe de la Maison Blanche.

Prestigieux, le poste est également très exposé : elle devra répondre face caméra aux questions de la presse de manière quasi-quotidienne. "Karoline est intelligente, solide et s'est avérée être une communicante très efficace", a déclaré Donald Trump dans un communiqué. Elle travaillera sous la houlette de Steven Cheung, directeur de la communication de la campagne, qui reprendra ce même titre à la Maison Blanche. Selon Donald Trump 

"Je n'ai pas grandi dans une famille politique"

Si elle est peu connue du grand public, Karoline Leavitt connait déjà bien les arcanes du pouvoir. Elle a en effet travaillé au Congrès comme responsable de la communication d'Elise Stefanik, une représentante de l'État de New York de 40 ans, récemment nommée par Donald Trump au poste d'ambassadrice des États-Unis à l'ONU. Elle avait aussi personnellement fait campagne, en 2022, pour être élue à la Chambre en tant que représentante de l'État du New Hampshire, mais avait essuyé une défaite.

"Je n'ai pas grandi dans une famille politique. Comme la plupart des Américains, j'ai grandi dans une famille d'entrepreneurs de la classe moyenne, ici, dans mon État natal du New Hampshire. J'ai plongé dans la politique à l'université", a-t-elle raconté vendredi dans un podcast de Fox News. Elle y raconte avoir aidé une équipe de cette chaîne prisée des conservateurs sur son université de Saint Anselm, alors qu'elle était, lors des primaires républicaines en 2016, "l'une des seules personnes conservatrices sur le campus". "C'est là que j'ai décidé ce que je voulais faire de ma carrière", a ajouté cette dernière. 

À deux mois de la date d’investiture du 47e président, la prochaine administration américaine commence déjà à prendre forme, avec des nominations charnières, comme celles de Susie Wiles au poste de chef de cabinet de la Maison Blanche, Marco Rubio en tant que secrétaire d’Etat, et Elise Stefanik ambassadrice à l’ONU.

Le président-élu a également désigné Michael Waltz conseiller à la sécurité nationale, Tulsi Gabbard directrice du renseignement national, et John Ratcliffe directeur de la CIA.

Pour le déploiement de sa politique migratoire, sujet phare de sa campagne électorale, Trump a choisi Tom Homan pour diriger l’agence américaine chargée du contrôle des frontières et de l’immigration (ICE), et Kristi Noem à la tête du département de la Sécurité intérieure.

Robert Kennedy, qui avait abandonné sa candidature présidentielle pour soutenir celle de Trump, a hérité du poste de secrétaire à la Santé, département qui supervise une panoplie de programmes liés à la santé publique, à la politique alimentaire, à la recherche scientifiques en matière de santé et aux programmes de sécurité sociale, Medicare et Medicaid.

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