Le chef du FLN, devant un Polisario au garde-à-vous, rappelle  à qui veut l’entendre, souligne « qu’il est le premier à demander au chef de l’Etat de ne pas lâcher le pouvoir »

Au lieu de parler Sahara, les participants à l’université d’été qu’organise Alger pour le Polisario à Boumedrès ont préféré parler politique intérieure algérienne et possibilité d’un cinquième mandat pour le président sortant Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, inapte parce que totalement paralysé par une attaque cérébrale en 2013.  

Le Soir d’Algérie qui rapporte l’information, indique que le discours de Ould-Abbès,  secrétaire général du FLN et fervent partisan d’un nouveau mandat pour Bouteflika, a ravi l’intérêt de la presse. Durant une « apparition surprise de Djamel Ould-Abbès, il était beaucoup plus question de parler du 5e mandat que de la lutte des Sahraouis » relève le journal, ce qui pour la énième fois souligne le degré d’implication d’Alger dans le conflit et la qualité du Polisario réduit à ce qu’il est un proxy.

Pour faire diversion, Djamel Ould Abbès réaffirme le soi-disant simple soutien du pouvoir militaire algérien au Polisario, mais « rapidement, il revient à la sa seule et véritable préoccupation » de l’université d’été du Polisario, en l’occurrence « la campagne pour le 5e mandat, » déterminant pour départager les belligérants dans la lutte pour le pouvoir . Le chef du FLN, devant un Polisario au garde-à-vous, rappelle  à qui veut l’entendre, souligne le Soir d’Algérie, « qu’il est le premier à demander au chef de l’Etat de ne pas lâcher le pouvoir qui est entre ses mains. Comme à son habitude, le chef du FLN décline ses affirmations habituelles disant que «la demande du FLN à Bouteflika de poursuivre son œuvre a rencontré un accueil extraordinaire puisque tout le peuple algérien est derrière le candidat Bouteflika».