ONU : Macron un peu de Gaulle, Trump toujours lui-même

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Tout au début, le tout fringant jeune président français, Emanuel Macron, croyant en son charme, a cherché à amadouer son homologue américain. Donald Trump que son benjamin dans la galerie des chefs d’Etat amusait, a fait semblant de marcher. Sans rien céder.

Mardi 25 septembre devant l’assemblée générale de l’ONU la vérité a éclaté. Le plus fort, l’hôte de la Maison Blanche a campé sur son « américain first ». Le second qui redécouvre les qualités du gaullisme a décrié « la loi du plus fort »  et chanté les vertus du multilatéralisme.

Devant la 73ème assemblée générale de l’ONU, le président américain a appelé les Etats membres à isoler le régime iranien qui « sème la guerre » au Moyen-Orient et dans le monde.

Le président français, Emmanuel Macron a appelé à la résoudre par le « dialogue et le multilatéralisme ».

Trump a accusé avec beaucoup de culot l’Iran de répandre la « mort et la destruction » dans la région, notamment en Syrie, et d’attiser les conflits et la déstabilisation au Moyen-Orient et bien au-delà. Il a aussi fait remarquer que les voisins de l’Iran ont « payé un lourd tribut » en raison des agissements irresponsables du régime iranien. Par conséquent, Il a appelé « l’ensemble des Nations à isoler l’Iran et son régime ».

Macron a fait part de son désaccord contre l’action américaine visant à établir des sanctions contre Téhéran.

Donald Trump a défendu la politique étrangère de son « America First » qui met l’accent sur le nationalisme américain et rejette les politiques internationales.

Emmanuel Macron a dénoncé « la loi du plus fort » et « l’unilatéralisme » qui, estime-t-il, « conduisent au repli et aux conflits ».