Une mosquée dans le sud de la France fermée pour propagation de l'idéologie radicale

5437685854_d630fceaff_b-

396
Partager :

La mosquée Es-Sunna de Sète (sud de la France) a été fermée, ce mercredi 5 avril, par arrêté préfectoral pour propagation de l’idéologie radicale, a annoncé le ministère de l’Intérieur.

« Le responsable de cette mosquée prônait une idéologie radicale appelant à la discrimination, à la haine ainsi qu'à l'animosité à l'égard des autres », souligne le ministère dans un communiqué, ajoutant que ce dernier véhiculait un message contraire aux valeurs de la république et susceptible de constituer le terreau d'atteintes à la sécurité et à l'ordre publics.

Cette mosquée « constituait également un lieu de rencontre régulier pour des fidèles connus pour leur radicalisation et leur proximité avec des personnes prônant le jihad armé sur le territoire national et cherchant à rejoindre la zone irako-syrienne », précise le communiqué.

Le ministère de l’Intérieur rappelle, en outre, que certaines personnes qui fréquentaient cette mosquée avaient été récemment mises en examen pour « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste » et que le lieu de culte avait fait l'objet d'une perquisition la semaine dernière.

« La mosquée (...) représente par son fonctionnement, sa fréquentation et son influence, une menace grave pour la sécurité et l'ordre publics. Elle participe à la promotion d'un islam radical et à la propagation de discours légitimant la violence et contraire aux valeurs républicaines », a indiqué pour sa part le préfet de police de l'Hérault dans l'arrêté de fermeture du lieu de culte.

Le ministre français de l’Intérieur Matthias Fekl a fait procéder à la fermeture administrative de cette mosquée, dans le cadre de la loi sur l'état d'urgence, rappelle le communiqué, expliquant que ce régime permet la fermeture des lieux de réunion de toute nature et en particulier des lieux de culte au sein desquels sont tenus des propos constituant une provocation à la haine ou à la violence ou une provocation à la commission d'actes de terrorisme ou faisant l'apologie de tels actes.