Selon certains fonctionnaires, l’administration Obama aurait versé la somme de 221 millions de dollars à la Palestine avant de céder la présidence à Trump. Le président sortant aurait ainsi défié l’opposition républicaine quelques heures avant de quitter définitivement le pouvoir

Un fonctionnaire du département d'Etat et plusieurs conseillers du Congrès ont également déclaré que l'administration sortante avait officiellement informé le Congrès qu'elle comptait dépenser cet argent vendredi passé.

Par ailleurs, outre les 221 millions de dollars versés à la Palestine, l’administration Obama aurait également annoncé, vendredi au congrès, qu’elle allait verser 6 millions de dollars supplémentaires aux affaires étrangères, dont 4 millions pour les programmes relatifs au changement climatique et 1,25 millions à l’ONU.

Selon le congrès, l’administration Obama subissait des pressions concernant cet argent destiné aux palestiniens, qui provient de l’agence américaine pour le développement international et qui devait servir à l’aide humanitaire en Cisjordanie et à Gaza. Cet argent devait également servir à soutenir les réformes politiques et sécuritaires et aider à la préparation à la bonne gouvernance dans un futur état palestinien.

Concernant les 1,25 million de dollars destinés à l’ONU, ils seront utilisés comme contributions volontaires au fonds de consolidation de la paix des États-Unis ainsi que  pour la lutte contre l’exploitation et les abus sexuels, pour la protection de la couche d'ozone, etc.

Les 4 millions de dollars pour les programmes climatologiques comprennent l'aide à l'énergie propre, les paysages durables, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la création d'un centre de technologie climatique.

L'allocation de dernière minute comprenait également un financement de 1,05 million de dollars destiné au représentant spécial du département d'État pour l'Afghanistan et au Pakistan ainsi qu'au bureau des affaires d'Asie du Sud et d'Asie centrale.

Autant dire que ce financement versé à la Palestine ne sera pas pour plaire à Trump qui semble soutenir Israël et qui a d’ailleurs invité Benjamin Netanyahu à Washington le mois prochain.