Dialogue social ou dialogue de sourds ?

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A moins d?une semaine du 1er mai, dialogue social semble au point mort, pour ne pas dire tout simplement qu?il est mort. A moins d?un revirement miracle. Soit le gouvernement se d?partisse de son opini?tret? soit les syndicats fassent preuve de plus de concessions. Mais lors de la r?union de ce mercredi entre les deux parties il semble qu?il n?y aurait aucune avanc?e ? pr?voir.

D?entame, le gouvernement annonce son incapacit? ? r?pondre aux revendications mat?rielles des syndicats. Autrement dit, aucune augmentation du Smig encore moins des salaires ? pr?voir, de m?me que le gouvernement reste intransigeant sur la r?duction de l'imp?t sur le revenu (IR).

Selon une source gouvernementale, rapport?e sous le sceau de l?anonymat par Le 360, les principales revendications des centrales syndicales co?teraient aux caisses du tr?sor la bagatelle de quelque 13 milliards de dirhams, or ni les finances l?Etat ni l??conomie du pays ne permettraient une r?ponse favorable ? ces dol?ances, en l?occurrence "la hausse des allocations familiales, le rel?vement du seuil des pensions, la hausse de la prime de naissance, l'?largissement de la couverture m?dicale aux parents des affili?s et la hausse des indemnit?s pour les fonctionnaires affect?s en zones rurales".

Au total, selon la version de la m?me source, la facture des revendications syndicales s??l?verait ? 30 voire 33 milliards de dirhams. ?Au-del? des moyens du gouvernement de Benkirane, parait-il.

En ?change, il conc?de aux centrales de porter les indemnit?s familiales ? 300 au lieu ??de 200 pour les trois premiers enfants, ?136 dh pour le 4?me enfant , une ?augmentation de l?indemnit? de naissance de 150 ? 500 DH et, enfin, une hausse du seuil minimal des pensions qui passe de 1.000 ? 1.500 DH.

Cela dit si pour le gouvernement les revendications syndicales p?sent lourd pour son budget force est de reconnaitre la l?g?ret? de son offre.

Mais il n?y a pas que le volet mat?riel qui coince dans ce dialogue social.

Le projet gouvernemental de r?forme des retraites reste l?un des principaux accrocs qui divise syndicats et gouvernement. Les deux parties ne parvenant toujours pas ? se mettre d'accord sur le projet de r?forme gouvernemental de la Caisse marocaine des retraites (CMR, fonctionnaires publics), le texte de loi est toujours en veilleuse ? la Chambre des conseillers.

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