La le?on su?doise
Que la Su?de reconnaisse la pseudo r?publique sahraouie, que la Su?de lance une campagne contre le royaume du Maroc tant sur le plan ?conomique qu?au niveau des institutions internationales, que d?autres pays le font par m?connaissance du dossier ou par acharnement gratuit envers notre pays, ce n?est pas la fin du monde. Et le Maroc officiel a r?pliqu? au royaume de Su?de comme il se doit. Et la diplomatie? marocaine en d?pit de ses erreurs est mont?e au cr?neau pour d?fendre la cause nationale. N?anmoins, il y a des le?ons ? tirer de l?attitude du pays des vikings. Ce n?est pas le premier pays qui par m?connaissance du dossier du Sahara marocain ou sous la pression gazi?re sonnante et tr?buchante ?d?Alger qui proc?de ? la reconnaissance du Polisario ou adh?re ? la th?se de l?autod?termination dans nos provinces du Sud. ?Si les Su?dois et autres pays prennent position contre notre int?grit? territoriale c?est souvent par ignorance.
La diplomatie officielle a beau ?tre efficace, elle a besoin souvent d?une compl?mentarit?, de bases arri?res constitu?es par les partis politiques et la soci?t? civile. Or force est de constater qu?on est loin de ce r?le dynamique agissant et actif qui permettrait une meilleure connaissance, une meilleure compr?hension du dossier et une meilleure argumentation pour convaincre et les classes politiques et la soci?t? civile des pays susceptibles de se positionner contre notre int?grit? territoriale. Certes, il existe une unanimit? nationale autour de la cause nationale et les partis politiques ont toujours clam? dans leur meeting ou lors de diff?rentes interventions m?diatiques l?intransigeance de la classe politique ?marocaine ? ce sujet. Mais ce ne sont pas les Marocains qu?il faut convaincre mais les partis politiques et les ONG des pays qui m?connaissent le dossier du Sahara et du bien-fond? de notre cause nationale. Ce sont ceux l? qui d?cident des politiques dans leur pays. Sans une pr?sence accrue et efficace des ONG marocaines et des partis, d?autres pays pourraient adopter les? th?ses s?paratistes.
Hormis les p?riples royaux? en Afrique qui ont trac? une nouvelle politique clairvoyante du Maroc? bas? sur de? nouvelles relations ? tous les niveaux, on peut dire sans se tromper que la classe politique et la soci?t? civile peinent ? avoir une dynamique capable ? m?me de d?montrer? la l?gitimit? de la cause nationale et ? convaincre de la justesse des arguments marocains ? leurs interlocuteurs ? l??tranger. Cependant il faut rendre ? la gauche ce qui appartient ? la gauche qui tente de temps en temps quelques perc?es pour contrer l?Alg?rie et les s?paratistes? comme ce fut le cas au sein de l?internationale socialiste ou encore avec la contre attaque men?e par Abderrahmane Youssoufi en Am?rique Latine ou par Mohamed El Yazghi dans plusieurs pays d?Europe et d?Asie. Mais une seule main ne peut applaudir et ces actions se sont essouffl?es. Si l?Etat subventionne les partis politiques ?par l?argent des contribuables, les partis doivent assumer leur responsabilit? pour la d?fense de l?int?grit? territoriale par le biais de l?instauration d?une strat?gie concert?e d?une diplomatie parall?le durable et non? conjoncturelle. En somme une diplomatie partisane ? am?liorer voire ? cr?er pour certains partis.