L?Euro 2016 d?bute sur fond de violences

Ces derni?res ann?es, en suivant les diff?rents championnats europ?ens, on s?est dit que le hooliganisme a disparu ? jamais des stades europ?ens plus civilis?s et plus surveill?s que n?importe quels stades au monde. On croyait que les violences dans les stades ?taient une affaire africaine et sud am?ricaine. Mais avec l?entame de l?Euro 2016, le monstre endormi s?est r?veill?. Les vieux d?mons du hooliganisme viennent de renaitre de leurs cendres. La violence est r?apparue cette fois sous plusieurs formes, plusieurs visages, plusieurs couleurs et plusieurs douleurs. Du plus mod?r? au plus pur vers le plus dur.

On se retrouve avec le sanglant hooliganisme russe qui a pu prendre le dessus sur la l?gendaire sauvagerie des stades britanniques lors de la bataille meurtri?re de Marseille ? l?occasion de la rencontre qui oppos? l?Angleterre ? la Russie. L?Europe est choqu?e par ce r?veil et ces affrontements sanglants qu?elle croyait disparu ? jamais. Le volcan qu?on croyait ?teint s?est r?veill? mais avec un changement de taille. Les hooligans de l?Est rafle la mise aux supporters traditionnellement ?violents du versant Ouest du vieux continent. Les russes, les polonais, les croates? Les fous du stade de l?Est ont ??am?lior頻 les affrontements. La bataille est organis?e ? l?ext?rieur du stade, ? des endroits convenus ? l?avance car la pr?sence de cam?ra pousse les hooligans ? aller s?affronter ailleurs. Ce qui met les forces dans l?embarras. S?curiser le stade ou surveiller les lieux susceptibles d??tre des ar?nes de combats mortels entre gladiateurs des temps modernes??

C?est dire que la violence s?est d?plac?e des stades vers la ville, la rue et la population non concern?e par la rencontre de football ni par la nationalit? des protagonistes. C?est ce qui est arriv? justement ? Marseille.?? Dans l?Est de l?Europe, le hooliganisme est presque devenu un sport de combat,? explique le sociologue Nicolas Hourcade. C?est dire que la violence dans les stades a ?volu?e tant sur le plan spatial que sur le plan organisationnel. ??On est dans le cadre de bandes informelles dont l?objectif premier est de rechercher la violence,?? conclut le m?me sociologue fran?ais dans un entretien avec le quotidien fran?ais ??Lib?ration??.

Maintenant et apr?s les incidents de Marseille et d?ailleurs, on se demande comment la Russie va ?t-elle affronter ce ph?nom?ne lors du Mondial 2018. Des voix se sont d?j? ?lev?es pour ?r?clamer le changement du pays qui abritera la prochaine Coupe du Monde ? la place du pays de Poutine.