Des subsahariens accusés d’espionnage en Algérie écopent de lourdes peines

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Des subsahariens clandestins en Algérie accusés d’espionnage pour l’Israël ont finalement écopé de lourdes peines. Le présumé cerveau de la bande a ainsi écopé de la peine capitale et les autres condamnés à dix ans de prison

La Cour criminelle de Ghardaïa a jugé le 14 février dernier ces sept clandestins subsahariens accusés par Alger d’espionnage au profit de l’Israël.

Les accusés ont été arrêtés dans une maison en ruine en janvier 2016. Il s’agit d’Libérien d’origine libanaise, de trois Maliens, deux Guinéens et un Ghanéen. Ils sont accusés d’espionnage au profit d’Israël mais aussi de constitution et organisation de bande criminelle portant atteinte à la sécurité nationale, impression, possession et diffusion de documents subversifs faisant l’apologie du terrorisme et appelant à l’atteinte à la sécurité de l’Etat. Ils sont aussi accusés d’entrée et séjour illégal sur le territoire algérien et usurpation d’identité par d’eux d’entre eux.  

L’accusation sa base sur un registre portant la mention « Israël » ainsi que des gardes militaires et des chiffres se rapportant à des collectes d’argent. Le principal accusé a nié être propriétaire du registre lors de son arrestation. Il a déclaré qu’il appartenait à un Malien que tous les autres accusés ont dit avoir rencontré mais qui a disparu mystérieusement.

Tous les accusés ont reconnu être entrés illégalement en Algérie pour chercher du travail mais ils ont tous rejeté les autres accusations. Le présumé chef a justifié sa présence en Algérie par sa volonté de traverser la Méditerranée.

Par ailleurs, les accusés ont bénéficié d’un avocat commis d’office pour assurer leur défense. Le ministère public a requis une punition sévère et le juge a condamné les sept accusés à de lourdes peines. Le Libérien a été condamné à la peine capitale et les autres à 10 ans de prison et 200 000 dinars algériens d’amende chacun.

 

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