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L’ANC perd la bataille judiciaire contre le logo du parti MK de Jacob Zuma
L’ANC contestait le logo du parti de Zuma «uMkhonto weSizwe» (MK), liés à la branche armée de l’ANC, dans la perspective des élections générales du 29 mai prochain.
Johannesburg - La Haute Cour de Durban (570 km de Pretoria) a rejeté, lundi, les allégations du Congrès National Africain (ANC au pouvoir) selon lesquelles le nouveau parti «uMkhonto weSizwe» (MK) de l’ex-président Jacob Zuma utilisait illégalement son nom et son logo enregistrés auprès de la Commission électorale.
L’ANC a introduit une requête en justice pour empêcher le parti de Zuma d’utiliser le nom et le logo «uMkhonto weSizwe» (MK), liés à la branche armée de l’ANC, dans la perspective des élections générales du 29 mai prochain.
Le jugement a été mis en délibéré le mois dernier et rendu lundi. La requête de l’ANC a ainsi a été rejetée avec dépens.
Le parti au pouvoir avait précédemment soutenu que le parti MK utilisant le logo et le nom constituait une violation de la marque uMkhonto we Sizwe qui lui appartient.
En réponse, les avocats du parti MK, Dali Mpofu et Muzi Sikhakhane, avaient précédemment soutenu que l’ANC n’était pas propriétaire du nom et du logo «uMkhonto we Sizwe» qui signifient «Lance de la nation» en zoulou.
«La réalité est que les dirigeants de l’ANC voulaient que le parti de Zuma soit radié, mais ils ont échoué», expliquent-ils.
Pour contrer la menace Zuma à la veille des législatives de cette année, le Congrès National Africain a eu recours aux tribunaux pour d’abord s’opposer à l’enregistrement du nouveau parti, puis ensuite pour le changement du nom et du logo de «Umkhonto We Sizwe», qui est le nom de la branche armée de l’ANC pendant l’ère de l’apartheid.
Le parti au pouvoir a également tenté, à travers la Commission électorale, de disqualifier l’ex-président de se porter candidat aux prochaines élections, mais c’est sans compter sur la détermination de Zuma qui a pu, jusqu’à présent, gagner tous ces recours devant la justice.
Le verdict de la Haute Cour de Durban est certes une nouvelle victoire précieuse pour le parti de l’ex-président Zuma, surtout à quelques semaines seulement des élections générales décisives du 29 mai, qui augurent d’un changement de la carte politique en Afrique du Sud.