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Le roi visite la DGST et inaugure son institut de formation spécialisée
Le roi Mohammed VI a bien voulu honorer la Direction Générale de la Surveillance du Territoire national (DGST) par une visite ce mardi 24 avril 2018
Cette visite royale s’inscrit dans le cadre de l’intérêt et de la sollicitude dont le souverain ne cesse d’entourer les cadres et les fonctionnaires de la DSGT, et de la considération témoignée par le roi à l’égard des efforts inlassables et des sacrifices considérables consentis par les membres de cette institution sécuritaire dans toutes ses composantes, pour garantir la paix et la sécurité des citoyens, protéger leurs biens et préserver la paix, la stabilité et l’ordre public, ainsi que pour l’esprit de mobilisation, de vigilance et de fermeté dont font preuve ses membres afin d’anticiper et mettre en échec tous les complots terroristes et criminels abjects ourdis contre le royaume.
Cette visite illustre également le souci du roi de doter cette institution sécuritaire de moyens nécessaires pour qu’elle puisse accomplir sa mission nationale et professionnelle.
Le roi avait invité, dans le discours du Trône de 2016, le gouvernement à doter l’institution sécuritaire de toutes les ressources humaines et financières nécessaires pour lui permettre de remplir convenablement ses missions.
Le roi a passé en revue un détachement d’honneur de la sûreté nationale avant d’être salué par le ministre de l’intérieur, le directeur général de la sûreté nationale et de la surveillance du territoire national, ainsi que par plusieurs hautes personnalités et responsables de l’administration centrale de la DGST.
Le roi s’est informé sur des unités du groupe d’intervention rapide relevant de la DGST et passé en revue les équipements, les véhicules et les moyens logistiques utilisés dans les opérations d’intervention pour faire face aux dangers de la menace terroriste et aux différentes formes du crime organisé, y compris le crime transfrontalier.
Par la suite, le roi a procédé à l’inauguration du nouvel Institut de formation spécialisée et visité ses différentes composantes. Il s’agit d’un complexe sécuritaire intégré édifié dans le cadre du développement du système de formation dans le domaine du renseignement, sur une superficie globale de 35.000 m2, et comprenant essentiellement un amphithéâtre de conférences, onze salles d’étude, un laboratoire pour l’enseignement des langues étrangères, une salle de conférences, une bibliothèque, en plus d’infrastructures destinées aux formateurs et cadres administratifs. Le complexe comprend également une résidence réservée au logement, dotée notamment d’un cabinet médical et d’une salle d’éducation physique et de sports.
Cet institut comporte de même un espace d’accueil et de résidence équipé de tous les services nécessaires, avec des chambres réservées aux ressortissants de pays frères et amis, notamment les pays africains, qui sont invités à bénéficier de formation avancée en matière de renseignement, et ce dans le cadre du raffermissement de la coopération sécuritaire internationale dans laquelle le royaume est engagé, dans sa dimension Sud-Sud.
Ce complexe est doté aussi d’une armurerie répondant aux normes requises en ce qui concerne les bâtiments sécuritaires sensibles, d’un dépôt de munitions, d’un stand de tir, et d’un parcours de saut d’obstacles destiné à l’entraînement et aux exercices d’endurance auxquels sont soumis les fonctionnaires de l’institution sécuritaire.
Au cours de cette même visite, des explications ont été fournies au roi sur les nouvelles infrastructures inaugurées dans le cadre de la vision royale pour la modernisation du service public sécuritaire et le renforcement des principes de la nouvelle gouvernance sécuritaire, dont le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), qui bénéficie d’une compétence territoriale nationale, et d’un mandat portant exclusivement sur les crimes et affaires prévus dans l’article 108 du code de la procédure pénale, comme le terrorisme et les crimes d’atteinte à la sûreté de l’Etat, les réseaux criminels, l’assassinat et l’empoisonnement, l’enlèvement et la prise d’otages et le trafic de drogue, des psychotropes et des armes et minutions etc…
Le souverain s’est également informé du projet de construction du laboratoire d’analyses médicales des fonctionnaires de la sûreté nationale et de la Surveillance du territoire national, en cours de construction à Hay Ryad à Rabat, qui est de nature à renforcer les services médicaux et de santé proposés aux fonctionnaires de la sûreté, et à améliorer les prestations et alléger les dépenses y afférentes au profit de cette catégorie de fonctionnaires.
Le bâtiment dédié à ce laboratoire comprendra un centre moderne de radiologie (des salles d’échographie, un scanner et un IRM), un pavillon réservé aux consultations et soins médicaux, dont une salle de traumatologie et un laboratoire de prise d’échantillons et d’analyses médicales, en plus d’un étage dédié à l’hospitalisation, la prise en charge et l’hospitalisation des patients sous contrôle médical.
Par ailleurs, une note de présentation de projets structurants réalisés au niveau de la DGSN a été présentée au Souverain, notamment la construction du nouveau siège de la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ) et du Laboratoire national de la police scientifique, ainsi que des services de la police à Casablanca, à savoir un complexe sécuritaire intégré comportant deux bâtiments de cinq étages.
Le premier bâtiment abritera la BNPJ, un arrondissement de police, le service des accidents de la circulation, tandis que le deuxième bâtiment abritera le siège du Laboratoire national de la police scientifique et technique qui répondra aux standards architecturaux et scientifiques conformes aux normes de certification en matière de qualité.
Le deuxième projet intégré porte sur la réalisation d’un nouveau siège de la Direction générale de la Sûreté nationale à Hay Ryad à Rabat sur une superficie totale de 20 hectares et dont la durée de réalisation s’étale sur cinq ans. Ce siège sera composé de bâtiments indépendants réservés à six directions centrales, d’une salle de conférences, d’un musée de la sûreté nationale retraçant l’histoire de cette grande institution, en plus d’un siège central pour archives, d’un centre pour activités sportives, d’un centre des cartes nationales et d’une salle d’informatique.
Lors de cette visite à la DGST, le roi s’est informé des activités des directions centrales d'opérations, notamment celles chargées de la lutte contre l'extrémisme, le terrorisme et les différentes formes du crime organisé, et suivi des explications sur les méthodologies de travail et les techniques d’investigation et de renseignement qui permettent d’instaurer la paix dans sa conception la plus large, d’anticiper les dangers et de faire face aux défis qui menacent la sécurité du royaume et des citoyens.