Samedi, 18 novembre 2023. Aux États-Unis d’Amérique, le journalisme éthique existe encore. Sur la chaîne de télévision MSNBC, le journaliste Mehdi Hassa, interroge un conseiller du premier ministre israélien. Il met sur la table le génocide, les massacres de civils, les tueries d’enfants, les mensonges sionistes. Aucune émission de ce genre n’existe en France où les médias institutionnels sont aux ordres de la propagande sioniste.

Mehdi Hassa : Plus de onze mille palestiniens, dont quatre mille enfants été assassinés par l’arme israélienne à Gaza.

Le conseiller : Ce sont des chiffres du Hamas. Le Hamas que ce sont tous des civils, que ce sont tous des enfants, il ne dit pas combien de combattants parmi eux. Le Hamas, nous sommes en train de détruire ses machines de guerre. Mais, jusqu’à présent, le Hamas, contrôle la bande de Gaza. Il contrôle les images. Il contrôle les informations.

Mahdi Hassa : J’ai vu beaucoup d’enfants retirés des décombres.

Le conseiller : Ce sont les images que le Hamas veut que vous voyiez.

Mehdi Hassa : mais aussi parce que ces enfants sont morts. C’est votre gouvernement qui les a tués.

Le conseiller : vous ne savez pas comment ces enfants sont morts.

Mehdi Hassa : Vous avez tué des enfants. Vous le niez ? Nous ne devons pas croire aveuglément le Hamas. Mais pourquoi devons-nous croire votre gouvernement ? Votre porte-parole a montré un document en arabe dans le sous-sol d’un hôpital de Gaza. Un document qui apparaît sur l’écran. Il a dit que c’était une liste comportant les noms de gardiens terroristes. Mais c’était totalement faux. Il s’agissait d’un simple calendrier avec les jours de la semaine. Votre collègue de cabinet du premier ministre israélien, a montré des images extraites d’un court-métrage libanais. Il a dit que c’était des terroristes palestiniens qui simulaient leurs blessures. Ce tweet est toujours en ligne. Il s’agit d’une désinformation sans limites de votre gouvernement. Les Nations Unies, les organisations non gouvernementales, les services secrets américains sont d’accord sur les chiffres des victimes civiles, sauf vous parce que vous êtes responsables de ces crimes de guerre.