Gendarmerie Royale et DGST/DGSN sur l’affaire d’incitation à une migration massive à Sebta 

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Gendarmerie. Royale et. Sureté nationale avient détecté des publications et des contenus numériques prétendant préparer une intrusion préalable à travers la barrière de sécurité entre la ville de Fnideq et la ville occupée de Sebta

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Tétouan - Les éléments du Service préfectoral de la Police judiciaire de Tétouan, en coordination avec les services de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), ont réussi à appréhender, samedi après-midi, 6 individus, dont un mineur, âgés de 16 à 31 ans, pour leur implication présumée dans la diffusion de fausses informations et de contenus numériques incitant à l’émigration illégale.

Selon une source sécuritaire, rapportée par MAP, les services de veille informatique de la Sûreté nationale ont repéré des publications et des contenus numériques faisant état de la préparation d’un assaut contre le grillage de sécurité situé entre la ville de Fnideq et la ville de Sebta et incitant les utilisateurs des sites et applications de réseaux sociaux à l’émigration illégale.

Les enquêtes techniques et les investigations sur le terrain ont permis d’identifier les suspects et de les appréhender dans les villes de Tétouan, Casablanca, Souk Larbaa, Ksar El Kébir et Tanger.

Les individus en question font l’objet d’une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, en vue de déterminer les motivations réelles de ces actes criminels, souligne la même source, ajoutant que les recherches et les investigations se poursuivent afin d’appréhender tous les complices impliqués dans la création et la diffusion des contenus et fausses informations en question.

Cette opération de sécurité s’inscrit dans le cadre, ajoute cette source, des mesures strictes et des efforts intensifs déployés par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et la DGST pour lutter contre les réseaux impliqués dans l’émigration illégale et la traite des êtres humains, conclut la même source.

De son coté, le site de langue arabe, AlOmq rapporte que les éléments de la Gendarmerie Royale de Tétouan, en coordination avec l'unité de diagnostic judiciaire de la Gendarmerie Royale de Rabat, ont arrêté hier, dimanche, un individu dans la vingtaine, soupçonné d'être impliqué dans la diffusion de fausses informations et de contenus numériques incitant à organiser une migration illégale.

Les services du commandement régional de la Gendarmerie Royale de Tétouan, ajoute Al-Omq, avaient détecté des publications et des contenus numériques prétendant préparer une intrusion préalable à travers la barrière de sécurité entre la ville de Fnideq et la ville occupée de Sebta, et incitant les utilisateurs des réseaux sociaux et des applications de communication à participer à cette migration illégale.

Selon une source sécuritaire, les enquêtes techniques et les investigations sur le terrain ont permis d'identifier et d'arrêter le suspect dans la ville de Tanger, en possession de plusieurs téléphones portables.

La même source a indiqué que le suspect a été soumis à une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent, afin de révéler les véritables motivations derrière la commission de ces actes criminels.

Il est à noter que les investigations et recherches se poursuivent pour arrêter les autres participants et complices impliqués dans la fabrication et la diffusion de ces contenus et fausses informations, selon la même source.

Des sources informées ont révélé au journal "Al Omk" que les autorités marocaines ont mené une vaste opération sécuritaire au cours de laquelle elles ont arrêté plus de 800 candidats à la migration clandestine en une seule nuit (la nuit de jeudi dernier), pour la plupart des Marocains et des Algériens, ainsi que d'autres nationalités arabes et asiatiques, dans un contexte de grande mobilisation sécuritaire tout au long de la nuit.

Les sources ont ajouté que les incitateurs à la migration clandestine et les récidivistes ont été présentés devant le parquet près du tribunal de première instance de Tétouan, tandis que les mineurs ont été conduits au centre de protection sociale de M'diq pour être remis à leurs tuteurs légaux, avec un engagement écrit de leur part à assumer les conséquences juridiques en cas de récidive de leurs enfants mineurs.

Selon les mêmes sources, les autorités marocaines, représentées par les Forces Armées Royales, la Gendarmerie Royale, les Forces Auxiliaires, la Sûreté Nationale, ainsi que les agents de l'autorité locale, ont intensifié de manière stricte les mesures pour limiter ces tentatives récurrentes de migration.

Parmi les nouvelles mesures prises par les autorités, figure la fermeture complète du quai menant à la plage au niveau du tronçon reliant Fnideq à Sebta, par des barrières métalliques, pour empêcher quiconque de s'approcher de la plage afin de mettre fin aux tentatives de saut dans la mer pour nager vers Sebta.

Les sources ont indiqué que les autorités sécuritaires arrêtent toute personne suspectée d'avoir l'intention de sauter dans la mer, parallèlement à une campagne de sécurité pour traquer et arrêter les incitateurs à la migration clandestine et les récidivistes impliqués dans l'organisation de ces tentatives, pour les déférer devant le parquet compétent pour les poursuivre en justice.

Dans le même contexte, le journal "El Faro de Ceuta" a révélé que le Maroc a renforcé sa présence sécuritaire et militaire à la frontière avec Seuta, en augmentant le nombre de bateaux maritimes surveillant les opérations de migration clandestine à Fnideq à six bateaux, avec l'apport de renforts sécuritaires importants tout au long du littoral entre Fnideq et Sebta.

Les côtes nord du Royaume connaissent actuellement une augmentation notable des tentatives de migration clandestine par la nage vers la ville occupée de Sebta, ce qui soulève de nombreuses questions sur les raisons et les motivations sous-jacentes à ce phénomène croissant, ainsi que sur les défis auxquels sont confrontées les autorités marocaines pour y faire face.

Les sources sécuritaires précisent, selon Al-Omq, que tous les individus impliqués dans ces crimes seront traduits en justice, où ils seront confrontés à des sanctions sévères en vertu de la loi, dans le cadre des efforts visant à lutter contre le phénomène de la migration clandestine et à poursuivre les réseaux criminels qui exploitent la situation des migrants à des fins illicites.

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