La Bourse des valeurs de Casablanca a annonc? qu'? l?occasion de la survenue de la date annuelle de la r?vision des facteurs flottant et des facteurs de plafonnement, les donn?es relatives aux deux indices MASI et MADEX ont ?t? mises ? jour sur la base des donn?es ? la cl?ture de la s?ance du 17/07/2014 et prendront effet le 01/09/2014.

La r?vision des facteurs flottant a pour objectif la d?termination annuelle du facteur flottant ? partir des informations publiques ou en cas d?op?ration induisant une variation de plus de 5% du flottant, alors que la r?vision du facteur de plafonnement a pour objet la d?termination annuelle du facteur de plafonnement ? partir de la capitalisation flottante des valeurs ou en cas d?op?ration induisant une variation significative du poids des valeurs dans l?indice.

Cette r?vision introduit une nouvelle hi?rarchisation, que ?a soit au niveau du Masi (toutes les valeurs de type action) ou au niveau du Madex les valeurs les plus liquides et cot?es en continu). IAM (Maroc T?l?com), autrefois premi?re capitalisation, se trouve ? la deuxi?me position pour les 2 indices, son poids pour le Masi n'est plus que de 16,12?% et pour le Madex 17,28?%, m?me si elle continue ? d?tenir la premi?re place en ce qui concerne le total des titres, sachant que l'OPA r?glementaire lanc?e derni?rement, ? la suite du changement de l'investisseur de r?f?rence (Etisalat), n'a pas eu lieu, ce qui a ?vit? ? la bourse des valeurs une autre source de perturbation.

C'est Attijariwafabank qui lui a arrach? sa premi?re place. Le premier groupe bancaire marocain a gagn? en poids et se positionne en t?te de toutes les valeurs de type action (Masi), et les valeurs les plus liquides et cot?s en continue (Madex). Pour les premi?res, le poids d'AWB est pass? ? 17,52?% et pour la deuxi?me ? 18,78?%.

Les autres poids lourds sont respectivement le BCP, ADDOHA, BMCE BANK, LAFARGE CIMENTS, HOLCIM, Wafa assurance, CGI, Ciments du Maroc, BMCI, Alliances.?..

La Bourse des Valeurs de Casablanca n'arrive toujours pas ? sortir de son marasme. Ses fondamentaux ne sont toujours pas au beau fixe. Sa capitalisation et ses transactions demeurent faibles et les nouvelles introductions se font rares depuis quatre ans. Le flottant des soci?t?s cot?s est dans la plupart des cas insignifiant. L'?conomie marocaine reste une ?conomie d'endettement. La finance directe peine ? se d?tacher de sa pudeur et la finance islamique n'apportera pas de changement ? cette situation ? long terme, son co?t, m?me si on la qualifie d'anti-usure, est contre une quelconque perc?e ? moyen terme.