La Banque mondiale partage pleinement la priorit? donn?e par Mohammed VI ? l'occasion du r?cent discours du tr?ne au capital immat?riel ?comme crit?re fondamental dans l'?laboration des politiques publiques afin que tous les Marocains puissent b?n?ficier des richesses de leur pays?, a soulign? Simon Gray, directeur des op?rations de la Banque mondiale (BM) pour le Maghreb. ?Au Maroc, d'?normes progr?s institutionnels ont ?t? r?alis?s au cours de ces derni?res d?cennies, et de nombreux chantiers sont en cours dans le sillon trac? par la nouvelle Constitution?, a affirm? Gray dans un entretien au journal ?La Matin du Sahara et du Maghreb?, ajoutant que ?la BM, dans son nouveau cadre de partenariat strat?gique, s'est engag?e ? accompagner le Maroc sur la voie des r?formes institutionnelles et ? amplifier son soutien financier, technique et analytique autant que n?cessaire dans les ann?es ? venir?. Gray a assur? ?qu'une opportunit? existe au Maroc, ? la diff?rence de nombreux pays de la r?gion MENA, de r?ellement renforcer le capital institutionnel et la gouvernance ?conomique du pays et de cr?er ainsi les conditions d'une soci?t? ouverte pour une ?conomie plus prosp?re, inclusive et r?siliente?. Il a, dans ce sens, pr?cis? que ?la m?thodologie d?velopp?e par la BM dans ses deux rapports sur la richesse des nations nous enseigne que le capital humain et la valeur des institutions , ce que l'on appelle le capital immat?riel, constituent la plus grande part de la richesse nationale dans la grande majorit? des pays?, notant que ?pour les pays les moins avanc?s et les pays ? revenu interm?diaire comme le Maroc, la part du capital immat?riel dans la richesse nationale se situe entre 50 et 70 %?.

?Travailler ? la formation de ce capital immat?riel devrait donc ?tre une priorit? pour tous les pays en d?veloppement et ?mergents qui ont pour ambition de rattraper rapidement le niveau de d?veloppement des pays les plus avanc?s?, a conclu cet expert.