économie
Aziz Akhannouch inaugure la 5 e édition du Salon Halieutis
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch, a inauguré mercredi 20 février, à Agadir la cinquième édition du Salon Halieutis auquel prennent part plus de 250 exposants d’une quarantaine de pays. Plusieurs délégations africaines représentées par des Ministres chargés du secteur de la pêche y ont pris part, le 20 février 2019 à Agadir, à l’ouverture de la 5ème édition du Salon Halieutis. Cette présence témoigne de la volonté d’identifier de nouvelles pistes de coopération dans le domaine halieutique entre le Maroc et les autres pays du continent.
Le ministre a procédé à la visite des six pôles de la manifestation répartis sur une surface de 16 000 mètres carrés et couvrant toute la chaîne de valeur de la pêche : Flotte et Engins, Valorisation et Process, International, Institutionnel, Animation et Innovation. Une importante délégation de ministres était présente pour l’occasion représentant la Norvège, l’Angola, l’Espagne, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, le Libéria, la République Démocratique du Congo et le Sénégal, entre autres.
« Le Salon Halieutis est le plus grand salon africain de la pêche maritime », a déclaré M. Akhannouch, qui a rappelé la place privilégiée du Maroc dans ce secteur : premier producteur de produits marins en Afrique, dix-septième au plan mondial et premier exportateur de sardine de la planète ».
« Ces résultats positifs, avec la présence d’un grand nombre de ministres étrangers, positionnent le Salon Halieutis comme un rendez-vous international qui répond aux besoins de nombreux acteurs, marins, professionnels et chercheurs, en matière de marketing, de mécanisation, de partage de connaissances et de promotion des investissements », a-t-il ajouté.
M. Akhannouch s’est également félicité du choix de la Norvège en tant que pays invité d’honneur de cette cinquième édition. « Il s’agit d’un pays producteur et exportateur de premier plan dont l’intérêt pour le Salon Halieutis témoigne de notre compétence et de notre expertise dans le domaine de la pêche maritime et de l’aquaculture », a-t-il indiqué.
Sur le thème « Les nouvelles technologies dans la pêche : pour une meilleure contribution halieutique dans l’économie bleue », le Salon Halieutis proposera jusqu’au 24 février un cycle de rencontres et de conférences autour de l’actualité, les enjeux et les perspectives du secteur dans un contexte où le développement durable de l'économie océanique est au centre des préoccupations.
Le Salon Halieutis mettra également l’accent sur les solutions innovantes susceptibles d’être mises en place par les opérateurs de la pêche maritime et de l’aquaculture.
Le Salon Halieutis est organisé depuis 2011 par l’Association du Salon Halieutis sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts. Depuis son lancement, dans le cadre de la stratégie « Halieutis » de développement du secteur marocain de la pêche maritime, ce rendez-vous biennal incontournable en Afrique s’est imposé comme un carrefour d’échanges, de partenariats et de réflexions, constituant un cadre privilégié pour le dialogue entre professionnels.
La précédente édition du Salon Halieutis, tenue en 2017, a rassemblé 250 exposants et des dizaines de milliers de visiteurs.
Une présence africaine remarquée
Par ailleurs M. Mohcine Jazouli, Ministre Délégué chargé de la Coopération Africaine, a tenu des rencontres avec certains Ministres Africains présents lors pour aborder l’état d’avancement des projets marocains en matière de pêche ainsi que d’autres secteurs d’activité
L’expérience du Maroc dans le secteur de la pêche est reconnue au niveau continental et le Royaume est souvent sollicité par ses pairs africains pour apporter son appui et son expertise en la matière. Ce secteur représente un réel levier de développement socio-économique dans de nombreux pays et fait l’objet d’investissements importants.
Six points de débarquement aménagés pour la pêche traditionnelle ont été construits (ou sont en cours de construction) dans 4 pays Africains : Côte d’Ivoire, Guinée, Sénégal et Congo. Ceux-ci participent au développement de la filière de la pêche tout en améliorant les conditions de travail de 3 000 marins-pêcheurs africains et de plus de 12 000 mareyeurs.