économie
Bel été à Essaouira, la cité des Alizés fait le plein
Les d’établissements d'hébergement hôteliers à la Cité des Alizés dépassent 500 unités, dont les deux tiers sont des riads hôtels et un tiers avec des établissements allant jusqu’à 250 chambres, le tout représentant 9.800 lits dans le secteur formel et à peu près autant dans l’informel. Il y en a même qui dorment sur les sables de la plage
Essaouira - Durant l’actuelle saison estivale, la cité des Alizés a battu tous ses records d’affluence de touristes, avec un taux d’occupation de la totalité de son parc hôtelier "formel" et "informel".
Bien au-delà du rebond conjoncturel attendu et annoncé pour l’après-Covid-19, Essaouira voit ainsi reconnue et avec éclat la validité des choix structurels et pionniers autour desquels, à l’initiative et sous l’impulsion de l’Association Essaouira-Mogador, elle a choisi dès 1991, de fonder sa renaissance et sa spécificité en offrant à la beauté de ses sites et de ses plages un écrin serti de la profondeur de son histoire et de la richesse de son patrimoine culturel.
Un communiqué du Conseil communal indique qu’en 1991, Essaouira comptait une dizaine d’hôtels avec une offre de moins de 500 lits homologués.
Aujourd’hui le nombre d’établissements d'hébergement hôteliers à la Cité des Alizés dépassent 500 unités, dont les deux tiers sont des riads hôtels et un tiers avec des établissements allant jusqu’à 250 chambres, le tout représentant 9.800 lits dans le secteur formel et à peu près autant dans l’informel.
Avec un ADN nourri et façonné depuis plus de 30 ans par l’exceptionnelle richesse de son patrimoine matériel et immatériel, par l’addition volontariste et réussie de toutes ses diversités et par la qualité de son offre culturelle, la cité des Alizés récolte aujourd’hui les fruits d’une vision singulière et prémonitoire qui donne toute sa lumière à la beauté de ses sites et à l’urbanité exemplaire et citoyenne de sa société civile désormais réconfortée et rassurée par la pertinence de ses choix et par la durabilité des acquis accumulés tout au long de ces dernières années.
C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre l’exceptionnel impact et succès national et international de Bayt Dakira, un espace spirituel et patrimonial de préservation et de valorisation de la mémoire judéo-marocaine, unique en son genre au sud de la Méditerranée et en terre d’Islam.
Cette Maison qui a été honorée par la visite du Roi Mohammed VI le 15 janvier 2020, reçoit plus de 1.000 visiteurs par semaine, Marocains et étrangers de toutes confessions, de tous âges et de toutes générations.
Une performance inédite qui donne tout son sens à la mise à niveau réussie de la Médina d’Essaouira, un chantier sans précédent en voie d’être achevé qui s’inscrit dans le cadre du Plan Royal de restauration des Médinas du Maroc.
Les opérateurs touristiques d’Essaouira aspirent à ce que cette dynamique touristique enclenchée cette année s’accompagne de l’augmentation des liaisons aériennes avec l’Europe qui étaient avant-Covid-19 de l’ordre d’une trentaine de vols directs hebdomadaires, malgré les flux impressionnants et en progression permanente et substantielle du tourisme national comme en attestent les statistiques des arrivées dans la Cité des Alizés.
De même, les opérateurs touristiques aspirent aussi à doter Essaouira d’une autoroute qui la relie à l’ensemble du réseau autoroutier national depuis Tanger.