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Électrique et solaire, le Beha pourrait coûter moins cher que le train
Londres - L'entreprise britannique Faradair, basée à Duxford, dans le Cambridgeshire, a présenté récemment son projet de faire voler d'ici quelques années son Bio Electric Hybrid Aircraft (Beha), un avion triplan hybride pouvant transporter sur des courtes distances jusqu'à 19 personnes.
Londres - L'entreprise britannique Faradair, basée à Duxford, dans le Cambridgeshire, a présenté récemment son projet de faire voler d'ici quelques années son Bio Electric Hybrid Aircraft (Beha), un avion triplan hybride pouvant transporter sur des courtes distances jusqu'à 19 personnes.
Électrique et solaire, le Beha sera tellement économe qu'il pourrait coûter moins cher que le train, a affirmé le PDG de l'entreprise, Neil Cloughey, cité par des médias.
Ce projet intervient en contribution à l'atteinte de l'objectif zéro émission de carbone à l'horizon 2050 promis par l'Association du transport aérien international (Iata). Les avionneurs mènent en effet de nombreux projets d’aéronefs hétéroclites mêlant des architectures économes en énergie et des motorisations électriques ou hybrides alimentées par des biocarburants ou bien de l'hydrogène.
Pour augmenter la portance, Faradair a choisi une architecture triplan. Pourtant abandonné depuis la première guerre mondiale, ce procédé assure une très bonne portance avec une envergure plus réduite. L'autre atout, c'est que les triplans sont plus manœuvrant et peuvent décoller et atterrir sur des pistes courtes. Ils prennent également rapidement de l'altitude, a expliqué M. Cloughey.
Le gros inconvénient, c'est la traînée importante engendrée par les trois ailes. Mais pour la réduire, Faradair a imaginé une forme d'aile particulière avec à l'extrémité de grands winglets, a-t-il relevé.