Mehdi Bennani : je ferais tout pour honorer le drapeau marocain

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Le World Touring Car Championship (WTCC ou championnat du monde des voitures de tourisme), qui doit débuter le 7 avril prochain à Marrakech, arrive à grands pas. A moins d’un mois de cette compétition, les préparatifs battent leur plein et les pilotes sont à fond dans les tests et les entrainements. Le Quid est allé à la rencontre de Mehdi Bennani, champion national qui n’est plus à présenter et qui espère remporter le titre de champion du monde pour honorer le drapeau marocain.

Quel est votre état d’esprit à quelques semaines de cette compétition ? Êtes-vous plutôt confiant ou bien avez-vous quelques appréhensions ?

Disons que c’est mitigé. J’étais très confiant juste après la course du grand prix de Qatar, l’année dernière. Mais le fait d’avoir eu un moment « off » avant de reprendre les entrainements me laisse un peu douter par rapport à mes capacités et par rapport à mon niveau pour ce championnat du monde. Par contre ce qui m’a redonné espoir, ceux sont les tests qui se sont relativement bien passés. Mais si aujourd’hui je suis prétendant pour être parmi les pilotes victorieux du grand prix de Marrakech, c’est que mon nom sort et ça me fait plaisir parce qu’avant il ne sortait pas.

Quel est votre objectif pour cette compétition ?

Je ferais tout pour bien honorer le drapeau marocain mais il y a aussi une faim personnelle. J’ai envie de gagner et je pense que le jour où je n’aurais plus cette faim de victoire, j’arrêterais ma carrière.  

Au Maroc, il y a beaucoup de jeunes qui souhaitent être, comme vous, pilotes automobiles. Selon vous, qu’est ce qui pourrait être fait pour aider ces jeunes à avoir une carrière comme la votre ?

Je pense que la clé c’est les parents. J’ai eu la chance d’avoir un papa et une maman qui m’ont soutenu. Mon papa m’a mis dans un kart à l’àge de sept ans.  Il faut que les parents initient les enfants dans le kart, parce que c’est la discipline d’entrée de base pour les sports automobiles. Dès qu’un jeune gagne un championnat de kart ou qu’il se fait remarquer, au Maroc ou ailleurs,  sa carrière est déjà tracée.

Avez-vous un rêve que vous n’avez pas encore réalisé ? Si oui, lequel ?

Oui et c’est un rêve que je ne pourrais plus réaliser maintenant. J’ai toujours voulu être champion du monde et offrir le trophée à mon père. Aujourd’hui qu’il n’est plus là, je n’aurais jamais cette chance de le lui offrir de main à main.

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