Par Rachid Maboudi - MAP

Casablanca – La Coupe du monde féminine de football 2023, organisée conjointement par l'Australie et la Nouvelle Zélande du 20 juillet au 20 août prochain, verra les Etats-Unis d’Amérique lorgner un triplé historique, tandis que plusieurs outsiders caressent le rêve de décrocher la victoire finale.

Cette phase finale du Mondial, la première à regrouper 32 nations, car auparavant il y en avait que 24 sélections, sera sous les feux de la rampe cet été et sera marquée par une première participation des Lionnes de l’Atlas, vice-championnes d’Afrique en titre.

Ainsi, les États-Unis vont tenter de réaliser un triplé inédit, après avoir remporté la compétition en 2015 et 2019.

"Nous voulons évidemment entrer dans l'histoire, ce serait formidable", avait expliqué l'attaquante américaine Alex Morgan au sujet d'un éventuel troisième titre mondial d'affilée des Etats-Unis lors de la Coupe du monde féminine.

Logées dans une poule E abordable, les Américaines, également titrées en 1991 et 1999, devraient empocher, sans embûche, leur ticket du 2è tour. Pour la deuxième place, les Pays-Bas (9è mondial), sont en bonne posture face au Vietnam et au Portugal.

L’Allemagne, future adversaire du Maroc dans la poule H qui compte également la Colombie et la Corée du Sud, se présente également dans le costume du favori sérieux au titre. Les Allemandes occupent la deuxième place du dernier classement de la Fédération internationale de football (FIFA).

Forte d’une belle campagne européenne et d’un effectif équilibré, la sélection allemande espère jouer à nouveau les premiers rôles lors du Mondial en Australie et Nouvelle-Zélande, quatre ans après une campagne 2019 en France qui les aura vu s’incliner prématurément en quarts de finale contre la Suède.

À l’heure actuelle, l’Allemagne s’est qualifiée à chacune des éditions de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. Parmi ses plus grands exploits, l'on peut notamment citer le titre de 2003 aux États-Unis, que les Allemandes sont parvenues à défendre quatre ans plus tard, lors de l’édition Chine-2007. Ces sacres valent à l’Allemagne d’être le seul pays à avoir remporté la Coupe du Monde chez les femmes comme chez les hommes. À cela s’ajoutent une finale en 1995, perdue face à la Norvège, et deux demi-finales en 1991 et 2015.

De son côté, la Suède, troisième nation au classement mondial, a hérité de la poule des championnes d’Afrique en titre, l’Afrique du Sud. L’Italie et l’Argentine défendront également leur chance pour espérer atteindre les huitièmes.

Quant au Brésil, il disputera ce mondial avec un effectif remanié, sous la houlette de l’entraineuse suédoise chevronnée Pia Sundhage.

Lors de la conquête de la Copa America en 2022, les Brésiliennes ont impressionné par leur performance : en six matches, elles ont trouvé le chemin des filets 20 fois et, une première dans l’histoire du tournoi, n’ont pas encaissé le moindre but.

Le meilleur résultat des Canarinhas au Mondial, dont elles ont atteint toutes les phases finales, remonte à 2007 quand elles se sont inclinées en finale face à l’Allemagne.

Les Brésiliennes sont logées dans le groupe F avec la France, la Jamaïque et le Panama. A cet égard, la France, emmenée par Hervé Renard, veut faire mieux que le quart de finale, atteint à domicile en 2019.

Face également à la Jamaïque et au Panama, les Bleues espèrent remporter la victoire finale lors de ce Mondial, où leur meilleur résultat reste une quatrième place en 2011 après des défaites 3-1 en demi-finale contre les États-Unis et 2-1 en petite finale contre la Suède.

Le constat s’applique également pour le Canada, l’un des principaux favoris et qui, sauf énorme surprise, sera dans les deux premiers du groupe B, composé également de l’Australie, de la République d’Irlande et du Nigéria.

Le match d'ouverture de cette compétition mettra aux prises la Nouvelle-Zélande et le Norvège le 20 juillet à Eden Park à Auckland pour le compte du groupe A. Il sera suivi par le match Australie/République d'Irlande à Sydney, dans le cadre du groupe B.