Pékin Express: Vus et entendus aux JO-2022

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Andrea Braendli, gardienne de but de la Suisse, et ses coéquipières défendent leur but lors de leur match du groupe A du tour préliminaire féminin de hockey sur glace des Jeux olympiques d'hiver de 2022 à Pékin contre les États-Unis, au centre sportif de Wukesong, à Pékin, le 6 février 2022. (Photo par Song Yanhua / AFP)

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Choses vues et entendues aux Jeux olympiques de Pékin jusqu'au 20 février.

DIPLOMATIE. L'équipe mixte chinoise de curling sait recevoir. Après leur défaite lors du tour préliminaire contre les Etats-Unis (7-5), Ling Zhi et Fan Suyuan ont offert à leurs homologues un cadeau-souvenir, une planche de pin's commémorative. Loin des tensions entre leurs dirigeants, les Américains ont apprécié le geste. "Ils vont être sur mon bureau pendant très, très longtemps. Ils sont superbes. C'est un cadeau unique", s'est réjoui Christopher Plys, qui a en outre été invité par Ling à visiter sa ville natale de Harbin. "On ne peut pas vraiment communiquer avec eux mais on se sourit et on se tape dans la main", a ajouté l'Américain. "Au bout du compte, nous avons le même sang dans nos veines et nous faisons le même sport. C'est sympa de découvrir la culture des uns et des autres." (AFP)

PENURIE. La Chine, le pays du panda, n'a pas produit assez de souvenirs sur le thème du panda pour les JO de Pékin, ont reconnu les organisateurs dimanche. Bing Dwen Dwen, un panda rondouillard sur des patins, est la mascotte officielle des JO-2022, mais beaucoup de fans chinois n'ont pas réussi à se la procurer. Les médias chinois ont fait état de longues files d'attente dans les magasins de souvenirs de Pékin, où de nombreux fans déçus ont été refoulés. "En raison de la fête du Printemps, ce sont les vacances en Chine. Beaucoup d'ouvriers dans les usines prennent leurs congés chez eux, ce qui a affecté l'approvisionnement des produits officiels", s'est justifié Zhao Weidong, un porte-parole du Comité d'organisation. "Nous nous efforçons actuellement de coordonner la production et l'approvisionnement de Bing Dwen Dwen", a-t-il promis. 

PHOENIX. Le Néerlandais Sjinkie Knegt participe à Pékin à ses quatrième Jeux olympiques, mais le champion du monde 2015 de short-track a bien cru qu'il ne verrait jamais la capitale chinoise, voire qu'il ne patinerait plus jamais. En janvier 2019, il a été victime d’un accident domestique et a été grièvement brûlé sur une grande partie du corps, notamment aux jambes et au visage. Knegt, blessé à l'époque à la jambe gauche à la suite d’un accident du travail, a été hospitalisé sept semaines et a dû patienter treize mois avant de renouer avec la compétition. Sa convalescence et son retour au plus haut niveau ont fait l'objet d'un documentaire de la chaîne de télévision néerlandaise NOS, intitulé "Jouer avec le feu". "Parfois je disais que ce qui m'était arrivé n'était pas grave, mais quand j'entends les médecins parler de ce que j'ai eu, j'ai encore du mal à l'accepter", a-t-il confié. Le patineur de 32 ans a déjà deux médailles olympiques à son palmarès et rêve d'en ajouter une ou deux à Pékin: "Peu importe la couleur, je prends", a-t-il assuré.

CHIFFRE 13. La championne olympique 2018 de luge, l'Allemande Natalie Geisenberger, a été accidentée -sans dommage - dimanche lors du premier entraînement du jour, dans le virage où elle avait connu pareille mésaventure en novembre dernier... le N.13. "Le virage était dans l'ombre à cause d'un voile", qui protège la glace du soleil, "et j'ai été désorientée", a expliqué Geisenberger, favorite pour un troisième titre consécutif. Et même pour celle qui domine le circuit, ce virage N.13 semble ardu. "A l'approche du virage 13, je retiens toujours un peu ma respiration. Ce n'est pas vraiment mon endroit préféré", avait-elle prédit samedi. Son second passage s'est mieux déroulé puisqu'elle a réussi le meilleur temps à la moyenne de 125,8 km/h, de quoi retenir son souffle. 

TROP COURT. Jugé trop court, le géant féminin prévu lundi a été rallongé en rehaussant le départ au niveau du départ des hommes. "Le jury l'a décidé après avoir vu la piste, sa longueur et son étroitesse sur cette montagne si particulière (...) pour permettre au traceur un travail plus fluide et régulier", a expliqué dimanche Peter Gerdol, le responsable des courses féminines à la FIS, lors de la réunion des capitaines. Les organisateurs ont décidé de créer une exception par rapport aux règlements du ski alpin, qui stipulent qu'un géant féminin ne doit pas avoir un dénivelé plus important que 400 m (le dénivelé minimal aux JO est de 300 m). Les tracés des deux manches comprendront entre 44 et 47 portes, la première sera dessinée par le coach slovène, la suivante par l'entraîneur autrichien. (AFP)

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