Le Président de la république de Zambie, Edgar Chagwa Lungu, a salué le retour du Maroc à sa famille institutionnelle africaine, tout en qualifiant de « moment historique » le discours adressé par le roi Mohammed VI au 28è Sommet de l’Union africaine (UA).

Dans le communiqué conjoint ayant sanctionné la visite officielle du roi en république de Zambie, le président Lungu a estimé que le discours royal à l’UA représente un « moment historique ouvrant la voie à une contribution prometteuse du Maroc au développement et à la stabilité de l'Afrique ».Le chef de l’Etat zambien a également rendu hommage à l'engagement stratégique du Maroc en Afrique, « fruit de la vision du roi Mohammed VI ».

Le souverain et le président zambien ont aussi exprimé leur satisfaction des résultats du 28è Sommet de l'Union Africaine, tenu du 22 au 31 janvier 2017 à Addis-Abeba.

Les deux leaders ont affirmé leur engagement infaillible à garantir la stabilité et la prospérité de l'Afrique et, à cet égard, le roi a assuré le président Lungu du soutien indéfectible du Maroc à la Zambie durant son mandat à la tête du conseil de la paix et de la sécurité de l’Union Africaine.

Pour ce qui est des questions de paix et de sécurité, le roi et le président zambien ont réitéré leur engagement à lutter contre toutes les formes de terrorisme et à œuvrer ensemble pour promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent et trouver des solutions durables aux conflits en cours en Afrique afin de parvenir à un environnement propice à l'avancement de l'agenda économique du continent.

Par ailleurs, les deux leaders ont salué le résultat positif de la conférence de la COP22 qui s'est tenue en novembre 2016 à Marrakech ainsi que les décisions marquantes de cette conférence.

A cet égard, le président zambien a félicité le roi pour le sommet des chefs d'État et de gouvernement africains tenu en marge de la COP22, et en particulier pour l'initiative de l’Adaptation de l'Agriculture Africaine (AAA) en réponse aux défis du changement climatique en Afrique.