Covid-19 : Des scientifiques chinois développent un détecteur du virus dans l’air

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La nouvelle technologie a été testée lors des Jeux olympiques d’hiver

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Pékin - Des scientifiques chinois viennent de développer un mécanisme permettant de détecter les traces du nouveau coronavirus dans l’air, rapportent mercredi les médias.

La nouvelle technologie a été testée lors des Jeux olympiques d’hiver, qui se déroulent actuellement à Pékin, dans le cadre des mesures visant à contenir la propagation de la maladie lors de cette compétition planétaire.

Les mesures prises à l’occasion des JO d’hiver, notamment la désinfection des installations et les tests effectués auprès des participants ont incité les scientifiques à réfléchir à une manière innovée pour tester l’air, indique Liu Peng, chercheur à l’Ecole de médecine de l’Université Tsinghua et membre de l’équipe de recherche qui a développé le nouveau système.

Ce dernier est capable de fournir des alertes précoces quant à la présence du virus, ajoute-t-il.

Bien que le Covid-19 se propage principalement via des gouttelettes respiratoires libérées lorsqu’une personne tousse, les chercheurs ont découvert que le virus peut aussi être transmis par des particules d’aérosol qui persistent dans l’air, en particulier dans des environnements fermés, poursuit le chercheur.

Le nouveau dispositif est composé d’un collecteur portable conçu pour aspirer l’air ambiant et secouer les gouttelettes d’aérosol constituées de fines particules qui peuvent transporter le nouveau coronavirus, se mélanger à l’air et être inhalées.

Après désinfection, le gaz collecté est transformé en fluide et testé via un détecteur d’acide nucléique.

Le détecteur est 10 fois plus sensible que les outils de test d’acide nucléique ordinaires, selon l’équipe de recherche, composée de scientifiques de l’Université Tsinghua, de l'Université de Pékin et de l’Académie chinoise des sciences médicales.

« La machine est dotée d’une sensibilité extrêmement élevée, permettant de détecter même les échantillons à faible charge virale », explique Liu, ajoutant que l’ensemble du processus de test, de la collecte d’échantillons d’air à la communication des résultats aux autorités de contrôle des maladies, prend moins de quatre heures.

Avant sa mise en service, le système a été testé sur cinq sites lors des JO d’hiver et au Centre de presse de Pékin 2022.
Le système sera probablement utilisé dans les hôpitaux, les gares et les aéroports à l’avenir, selon ses concepteurs.

 

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