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Exposition posthume Mohamed Azouzi du 27 octobre au 28 novembre à Rabat
«L’artiste réifie les scènes de la vie quotidienne en interprétant l’ordinaire » dont « les compositions chromatiques ocres rappellent les tons de sa terre natale »
Rabat - Une exposition posthume, « l’essence de la vie » de l’artiste maroco-français, feu Mohamed Azouzi, aura lieu du 27 octobre au 28 novembre à l'Espace Rivages au siège de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger à Rabat. L'exposition s’ouvre sur les œuvres de feu Azouzi, un artiste qui a exposé dans plusieurs galeries à tarvers les capitales et les métropoles, Casablanca, Tokyo, Moscou, New-York, Paris et Rabat. Ses œuvres sont présentes dans des collections parmi lesquelles celle du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, celles des villes de Paris et de Pantin, indique un communiqué de la Fondation Hassan II.
«L’artiste réifie les scènes de la vie quotidienne en interprétant l’ordinaire » et dont « les compositions chromatiques ocres rappellent les tons de sa terre natale. Les formes témoignent de l’éveil d’un souvenir et suggèrent les lignes d’une architecture traditionnelle. L’artiste ne se méfie pas des signes et se livre à une sémiotique du sensible », lit-on dans le communiqué.
Né à Casablanca en 1946, Azouzi avait opté pour des études en arts plastiques dès 1967 à l’École des Beaux-Arts de Casablanca puis à l’École nationale supérieure des arts décoratifs, arts plastiques à l'université Sorbonne de Paris en France. Il obtient en 1977 un diplôme supérieur d’arts plastiques et mural de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Dans des déclarations à la presse, Amir Azouzi, son fils et collaborateur, explique que feu Mohamed Azouzi est décédé en août 2022 en France, après un long combat contre la maladie, alors qu’il préparait son exposition à l’Espace Rivages.
« Les thèmes traités par l’artiste ne sont autres que ceux des actions de la vie quotidienne qui structurent la société dans laquelle nous vivons, expliquee Amir. Sa démarche créative était guidée par l’environnement dans lequel il évoluait», relevant à titre d’exemple que « sa dernière série a été réalisée lors du confinement alors que tout était à l’arrêt. Il s’est servi de cette période de pandémie pour étudier dans son style une nouvelle facette de la société. »