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Mandat d'arrêt de la CPI contre Netanyahu: accord à minima entre les pays du G7 qui ''respecteront leurs obligations respectives''
De G à D, au premier rang : le secrétaire d'État américain Antony Blinken, les ministres français des affaires étrangères Jean-Noël Barrot et italien Antonio Tajani. Deuxième rang : le sud-coréen Cho Tae-yul, l’indonésien Sugiono, l’indien Subrahmanyam Jaishankar attendent pour une photo de famille lors du G7 des ministres des Affaires étrangères à Fiuggi, en Italie, le 26 novembre 2024. (Photo AFP)
Les pays du G7 ont fait savoir mardi qu'ils respecteraient leurs obligations "respectives" vis-à-vis du mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la défense Gallant.
"En exerçant son droit à se défendre, Israël doit pleinement respecter ses obligations face au droit international en toutes circonstances, y compris le droit international humanitaire", ont écrit les ministres des Affaires étrangères du G7 dans un communiqué conjoint à l'issue d’une réunion du groupe près de Rome.
"Nous réitérons notre engagement envers le droit international humanitaire et respecterons nos obligations respectives", ont-ils ajouté, l'adjectif "respectives" faisant référence au fait que contrairement aux autres membres du groupe (Canada, France, Allemagne, Royaume-Uni, Japon et Italie), les Etats-Unis ne reconnaissent pas la CPI.
La Cour pénale internationale, à laquelle Israël n'a pas adhéré et dont les États-Unis se sont retirés, a lancé la semaine dernière des mandats d'arrêt à l'encontre de Benyamin Netanyahu, de son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et du chef de la branche armée du Hamas palestinien Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Les sept ont toutefois souligné pour se dédouaner auprès d’Israël "qu'il ne peut y avoir d'équivalence entre le groupe terroriste Hamas et l’Etat d’Israël", ont déclaré les pays du G7.
Une source proche des négociations à la réunion de ce dernier G7 sous présidence italienne a indiqué que la formulation du communiqué avait été pesée au trébuchet pour satisfaire tous les pays du groupe et parvenir à s'accorder sur le plus petit "dénominateur commun".
"Mais ce qu'il s'est dit au cours des discussions a été beaucoup plus large et stratégique que ce qui apparaît dans le texte", a précisé cette source.
Hormis une visite aux Etats-Unis cette année, M. Netanyahu ne s'est pas rendu dans un pays du G7 depuis le début de la guerre contre le Hamas à Gaza.
Plus de 44.249 Palestiniens ont été tués dans la guerre d’extermination des Palestiniens par Israël la bande de Gaza, en majorité des civils particulièrement des enfants et des femmes. (Quid avec. AFP)