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L'ONU préoccupée par les restrictions croissantes aux libertés fondamentales en Algérie
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme a demandé au gouvernement algérien « de changer de cap et de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir les droits de son peuple à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique ».
Genève,- La Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a fait part, une nouvelle fois, de sa préoccupation au sujet des restrictions croissantes aux libertés fondamentales en Algérie.
« En Algérie, je suis préoccupée par les restrictions croissantes aux libertés fondamentales, notamment la multiplication des arrestations et des détentions de défenseurs des droits humains, de membres de la société civile et d'opposants politiques », a souligné Mme Bachelet qui présentait, mardi, son rapport sur la situation des droits de l’homme dans le monde, dans le cadre de la 49è session du Conseil des droits de l’homme.
Mme Bachelet a demandé au gouvernement algérien « de changer de cap et de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir les droits de son peuple à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique ».
Les violations systématiques des droits de l’homme et la répression des militants du Hirak en Algérie avaient été dénoncées à maintes reprises par de multiples organisations régionales et internationales, y compris le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme et les rapporteurs spéciaux de l’ONU.
Le Parlement européen avait adopté, en moins d'un an, deux résolutions successives sur la situation des droits de l'homme en Algérie et les interpellations récurrentes des députés européens sur les exactions massives, la répression du Hirak et l'arbitraire imposé par le régime militaire algérien se comptent par centaines.