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La dent dure de Nasser Bourita pour Pretoria, Verbatim et vidéo
Nasser Bourita et son homologue belge HadjaLahbib après leurs consultation à Rabat le 20 octobre 2022. La Belgique selon les termes de la déclaration conjointe a rejoint à cette occasion la liste des pays européens qui soutiennent clairement le plan d’autonomie comme l'Espagne, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, Chypre, le Luxembourg, la Hongrie, la Roumanie, le Portugal et la Serbie.
Les ‘’gesticulations et agitations" de l'Afrique du Sud autour du Sahara marocain reflètent son "incapacité à agir sur le dossier".
"Qu'un torchon ou un tapis rouge ait été dressé n’altère en rien le dossier mais exprime plutôt l’incapacité [de Pretoria] à influer".
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Dans "tous les développements qu'a connus le dossier, l'Afrique du Sud se retrouve du mauvais côté de l'histoire", et ce au moment où la tendance est d'aboutir à une solution dans le cadre de l'ONU.
"Une solution basée sur la légitimité internationale, distinguant un Etat d'une milice, un drapeau d’un torchon, c’est ce que les gens attendent d’un pays crédible"
‘’Le Maroc continuera à défendre ses intérêts, et à user de tous les moyens en sa possession."
Le comportement de Pretoria par rapport à la question du Sahara marocain "nuit aux relations bilatérales et à tout ce qui a été construit, notamment dans les milieux économiques".
"Une entreprise sud-africaine ne peut gagner de l'argent au Maroc en restant les bras croisés face aux agissements de son gouvernement", rappelant le discours clair du Roi Mohammed VI du 20 août 2022 dans lequel le Souverain avait affirmé que "le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international".
"Le Maroc n'est pas surpris par ce qui se produit [à Pretoria] c'est quelque chose auquel on s'est habitué, et qui n'a aucun effet".
"Tout ce que l'Afrique du Sud a semé par le passé, elle le récoltera à l'avenir, à savoir qu'il n'y aura aucun impact sur le dossier, son évolution et la direction qu'il prend".
L'Afrique du Sud a reconnu l'entité fantoche en 2005 en pensant que le cours du dossier allait changer et que l'Afrique et le monde allaient lui emboîter le pas. Ce qui s'est réellement passé est que, depuis 2005, 20 pays ont retiré leur reconnaissance, 10 en Afrique, dont 7 dans le voisinage de Pretoria et que "rien n'a changé" bien que l'Afrique du Sud ait rejoint le Conseil de sécurité trois fois depuis 2005 (en 2007, 2011 et 2019).
"L’Afrique du Sud constate que la moitié du continent africain, 23 pays, ont ouvert des consulats dans les provinces du Sud, dont plusieurs pays issus de son voisinage direct et de sa région, 90 pays, dont la Belgique et près de 10 autres pays européens, expriment aujourd'hui une position positive par rapport au plan d'autonomie que le Maroc a présenté en 2007.
"De ces 90 pays, 30 sont des pays africains qui adoptent la même attitude positive" se félicitant de l'approche "constructive" adoptée par l'Union africaine au sujet du Sahara.