Tokyo- Le Japon a connu, entre juin et août derniers, les températures moyennes les plus élevées pour l’été depuis le début des enregistrements en 1898, a déclaré vendredi l’agence météorologique du pays (JMA).

La température moyenne pour la période juin-août 2023 a dépassé le niveau habituel de 1,76 degré centigrade, dépassant le précédent record de 1,08 degré établi en 2010.

Citant les températures extrêmement élevées de cette année dans tout le pays, les experts ont qualifié l’été d’"anormal" lors d’un groupe d’experts de l’Agence météorologique japonaise (JMA) qui s’est tenu lundi.

Entre le 16 juillet et le 23 août, des records de température maximale ont été battus dans 106 des 915 sites de surveillance du Japon, qui a connu cette année le mois de juillet le plus chaud et le deuxième mois de juin le plus chaud jamais enregistrés.

À partir de la fin juillet, des systèmes de haute pression en provenance de l’océan Pacifique ont enveloppé l’île principale de Honshu, faisant grimper les températures. En août, des typhons dérivant lentement vers le nord ont apporté des masses d’air chaud.

Les vents d’ouest circulant à des latitudes plus élevées que d’habitude et les températures record à la surface de la mer sont d’autres éléments qui ont contribué à la canicule.

Les analystes ont noté que la signification de ce record de température estivale va au-delà des simples statistiques, soulignant les impacts du changement climatique et du réchauffement de la planète.

Août 2023, le plus sec et le plus chaud depuis 1901 en Inde

New Delhi - L’Inde a connu, en août 2023, le mois le plus sec et le plus chaud depuis 1901, année de début de l’enregistrement des données météorologiques dans le pays, selon le département météorologique indien (IMD).

Le volume de précipitations qui se sont abattues sur le pays durant le mois d’août dernier s’est limité à seulement 161,7 mm (-36% par rapport à la normale), soit le plus faible des 122 dernières années, ressort-il des données publiées par l’IMD sur son compte sur le réseau social X.

En raison de ce déficit important des précipitations, note la même source, le pays a enregistré, durant le même mois, les températures moyennes et maximales moyennes les plus élevées depuis 1901, ainsi que la deuxième température minimale la plus élevée.

Par ailleurs, le département météorologique indien prévoit, pour le mois de septembre, une activité pluviométrique "normale" dans l’ensemble du pays.