billet
Dieu n’a pas de femme, ni à la maison ni au travail
Le Parti du Progr?s et du Socialisme qui ne porte plus bien son nom, a fini par r?agir ? la position du chef du gouvernement sur la place de la femme dans la soci?t? marocaine. On a connu un PPS plus ? fleur de peau sur pareilles questions. Mais il n?est jamais trop tard pour bien rebondir m?me si ce retard au tir est significatif sur l??moussement des reflexes qui atteint g?n?ralement les partis au gouvernement. C?est une maladie professionnelle handicapante que les caisses des mutuelles devraient prendre en charge.
Moins port?s sur la chose, deux autres partis du gouvernement, le MP et le RNI, n?ont gu?re ?t? plus excit?s par ce sujet de moins en moins sexy pour eux. Mais on pouvait esp?rer de la Rniste Mbarka Bouaida, secr?taire d?Etat aux Affaires ?trang?res, qui a sacrifi? son cong? de maternit? sur l?autel du devoir, ou de la harakiste Halima Assali, une femme d?influence qui serait? derri?re bien des hommes semble-t-il, une r?action plus ferme que le silence.
Il faut s?y r?soudre, les Marocains l?ont vraisemblablement de plus en plus molle quand il s?agit de la femme. On est loin de ce Maroc du d?but des ann?es deux mille, oppos? massivement dans la rue entre? modernistes et conservateurs autour de la r?forme de la Moudawana et du plan d?int?gration de la femme dans le d?veloppement.
Sous le gouvernement Benkirane, ils sont de plus en plus en phase avec Sacha Guitry qui assurait que "si la femme ?tait bonne, Dieu en aurait une."