billet
Quelque chose ne tourne pas rond
Commentant sur Hespress la probable visite du pr?sident ?gyptien au Maroc, que ni le Caire ni Rabat n?ont encore confirm?e, le d?put? PJD Abdelaziz Aftati, si tonitruant d?habitude, s?est d?marqu? de la campagne que m?nent certains activistes, essentiellement des islamiste, sur les r?seaux sociaux.
Une fois n?est pas coutume. Toujours est-il qu?Aftati a tenu ? faire la part des choses entre ce qui est du ressort de la haute politique de l?Etat et ce qui rel?ve des positions partisanes.
Tant de mod?ration dans la bouche d?un agit? chronique est si rare pour ne pas ?tre soulign?.
Bien plus ?grave?, il n?est pas seul dans ce cas. Apr?s s??tre tu lors des journ?es d??tude de la jeunesse du PJD sur l?Etat islamique pendant que le secr?taire national de cette m?me jeunesse trouvait des excuses aux jihadistes marocains qui rejoignent DA3ICH, Abdalilah Benkirane a fuit? ce qu?il a dit lors de sa rencontre avec les ?tudiants de son parti en Turquie.
Pour le chef du gouvernement l?Etat Islamique est un ph?nom?ne passager qui suscite des interrogations. En d?autres termes suspect. La condamnation n?est pas franche, mais c?est toujours ?a de pris.
Une seule ombre au tableau. Benkirane a ?t? en Turquie en sa qualit? de chef du gouvernement et se devait de ne pas se contenter de ses ?tudiants et ?tendre ses contacts ? l?ensemble de la communaut? marocaine dans ce pays. Il nous aurait alors permis de l?accuser de profiter de son poste pour mener campagne.