Culture
''Goodbye Julia'' remporte le Grand Prix du Festival du Louxor pour le film africain
Le film a réussi à gagner un large public à travers le monde, battant de nombreux records dans les salles de cinémas arabes et remportant plus de 20 Prix internationaux dans des festivals internationaux
Louxor - Le long-métrage soudanais "Goodbye Julia" de son réalisateur, Mohamed Kordofani, a remporté, mercredi, le Grand Prix de la 13ème édition du Festival du Louxor pour le film africain.
Rongée par la culpabilité après avoir tué dans un accident de voiture un homme sud-soudanais, Mona, ex-chanteuse nord-soudanaise, tente de se racheter, en accueillant chez elle comme employée de maison, Julia, la veuve du défunt, et son fils, Daniel. Incapable de confesser son crime à son mari, et encore moins à Julia, Mona décide de laisser le passé derrière elle et de s’adapter à cette nouvelle situation. Elle ne se doute pas que l’agitation qui gagne tout le pays va la confronter à ses mensonges
Selon les critiques, le film a réussi à gagner un large public à travers le monde, battant de nombreux records dans les salles de cinémas arabes et remportant plus de 20 Prix internationaux dans des festivals internationaux.
Le film marocain "Animalia" de Sofia Alaoui, a reçu une mention spéciale du jury de la compétition officielle du festival, tandis que le Prix spécial du jury a été attribué ex aequo aux films "Vol 404" du cinéaste égyptien, Hani Khalifa, et "Derrière la montagne" du réalisateur tunisien, Mohamed Ben Attia.
S’agissant du Prix de la meilleure actrice, il est revenu à l’Égyptienne Mona Zaki pour son rôle dans le film "Vol 404", alors que le Tunisien Majd Mastoura a décroché le Prix du meilleur acteur pour son rôle dans le film "Derrière la montagne".
Dans la catégorie des courts métrages, le film kenyan "An Emotional Act" de Eric Mwangi a remporté le grand Prix.
Cette édition qui a célébré le cinéma marocain, a consacré une section spéciale "Panorama du cinéma marocain". Quatre films ont été au programme, à savoir "Hala Madrid" du réalisateur Abdelilah El Jaouhari, "Jalal Eddine" de Hassan Benjelloun, "Oliver Black" de Tawfik Baba et "Sotto Voce" (La voix sourde) de Kamal Kamal.
De même, le Festival a rendu un hommage particulier à l’écrivain et critique marocain, Noureddine Saïl, fondateur du Festival du cinéma africain de Khouribga, l’un des plus importants festivals soutenant le cinéma en Afrique depuis près d’un demi-siècle, et au cinéaste marocain, Hassan Benjelloun, pour l’ensemble de ses œuvres et sa riche contribution au 7ème art.