Apr?s l?arr?t de ses unit?s de productions, le raffineur assure que deux millions de barils de p?trole sont attendus ? Mohammedia entre le 15 et le 18 ao?t L?annonce de l?arr?t des unit?s de production de la Samir n?a pas laiss? le march? indiff?rent. Selon un communiqu? rendu public, le raffineur marocain r?agit et explique que "l'approvisionnement de la raffinerie en p?trole brut enregistrera un retard en raison des difficult?s financi?res de la soci?t?", ajoutant que "ce retard entra?nera l'arr?t momentan? des unit?s de production". "Les livraisons de la soci?t? en produits raffin?s continuent en fonction des stocks disponibles et ce, jusqu'? la reprise totale des unit?s de production pr?vue vers mi-ao?t 2015", poursuit la m?me source. "Selon les engagements pris par les fournisseurs, deux cargaisons de 2 millions de barils de p?trole sont attendues ? Mohammedia, entre le 15 et le 18 ao?t 2015", rel?ve la Samir dans son communiqu?, ajoutant qu'elle tiendra le march? inform? de l'?volution de cette situation. Dans le cadre de la restructuration de sa dette, la Samir avait conclu, en mai dernier, un accord avec la Banque Centrale Populaire (BCP), en vertu duquel un cr?dit de refinancement ? long terme de 1,2 milliard de DH a ?t? octroy? par la banque. Cet accord de restructuration repr?sente la deuxi?me phase de sa nouvelle strat?gie de refinancement, initi?e en 2015. Le plafond global des facilit?s de cr?dit ? court terme a ?t? port? ? 1,8 milliard de DH. Cette strat?gie de refinancement avait pour objectif de renforcer la structure du capital de la soci?t? et d'am?liorer sa liquidit?, ce qui permettra l'extension substantielle de la maturit? moyenne de l'endettement. Toutefois, les fonds n?ont toujours pas ?t? d?bloqu?s et la situation n?a fait qu?empirer. Le raffineur traine une ardoise de dette de l?ordre de 30 milliards de DH. A cela, s?ajoute 10 milliards de DH dus ? la Douane, dont 2,5 milliards rien que pour le mois dernier. Les observateurs n?exclus pas une intervention de l?Etat dans ce dossier. Le raffineur est jug? trop strat?gique pour couler. De deux choses l?une, l?Etat intervient directement pour redresser la situation, ou ? d?faut, convaincre les actionnaires ? mettre la main dans la poche et injecter du cash dance gouffre financier. A noter que les titres de la soci?t?, qui ont chut? de 10 % mercredi, sont suspendus ? la Bourse de Casablanca, ? compter du 06 courant.