L'Arabie saoudite, la Russie, le Venezuela et le Qatar sont convenus pour geler leur production de p?trole ? ses niveaux de janvier

L?objectif principal de cet accord est on ne peut plus claire. Arr?ter l?h?morragie dont souffrent les pays producteurs, particuli?rement l?Alg?rie et le Venezuela.

Un prix du p?trole bas n'est pas forc?ment positif pour le monde selon le ministre qatari du p?trole, Mohammad bin Saleh al-Sada. Ainsi, ce pays du golf aura pour mission de surveiller le respect de l'accord. Mais soyons clairs, un prix du p?trole bas n?est pas forc?ment positif, surtout, pour les pays producteurs. Concernant les pays acheteurs, cela ne peut ?tre qu?une bonne nouvelle.

Gel de la production ne signifie pas une baisse

Un simple gel de l'exploitation ne devrait pas, en principe, permettre au march? de retrouver un certain ?quilibre entre offre et demande avant de longs mois. La raison est que par gel, les producteurs n?entendent en aucun cas baisser la production de ses niveaux actuels. Et ce sont les niveaux de productions actuels qui ont ramen? le prix du p?trole ? des niveaux aussi bas.

Ainsi, les pays producteurs peuvent peut-?tre se r?jouir de l?arr?t de la baisse des prix du p?trole. Mais ils ne peuvent en aucun cas esp?rer une augmentation des prix, du moins pas dans l?imm?diat proche. Ce qui repr?sente une bonne nouvelle pour les pays acheteurs est une catastrophe qui continue pour les pays producteurs, surtout ceux qui souffrent d?un d?ficit en mati?re de d?veloppement (Alg?rie, Venezuela, etc.).

Le fait est que la majorit? des pays producteurs ont ?tabli leur budget pour l?ann?e 2015/2016, sur la base d?un prix du p?trole ?lev?. La r?alit? ?tant diff?rente, l?ensemble des projets qui ?taient suppos?s ?tre lanc?s devront ?tre gel?s en attendant de meilleures perspectives.