Résultats annuels : Contraste chez les bancaires

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couv-banque Atijariwafa bank et Banque Centrale Populaire ont connu une progression de leur r?sultat net part groupe en 2014, ce qui n?est pas le cas du CIH et de la BMCE. Les r?alisations annuelles des 4 groupes bancaires, parmi les 6 cot?s ? la Bourse de Casablanca, font ressortir que les b?n?fices du secteur connaissent des ?volutions contrast?es en 2014, selon les analystes d?Attijari Interm?diation En effet, Attijariwafa bank et la Banque Centrale Populaire (BCP) r?alisent des progressions respectives de leur r?sultat net part du groupe (RNPG) de 5,2% et 12,5%, tandis que le Cr?dit Immobilier et H?telier (CIH) et la Banque Marocaine pour le Commerce et l?Industrie (BMCI) voient leurs RNPG reculer de respectivement 2,7% et 43,1%, rel?ve la soci?t? de bourse dans son Weekly Actions. Du point de vue d?Attijari Interm?diation, trois raisons pourraient expliquer cette situation, notamment le fait que les organismes bancaires doivent leur progression du produit net bancaire (PNB) pour l?essentiel au bon comportement des activit?s de march? avec un environnement favoris? par une baisse des taux et un bon comportement du march? boursier. Les analystes ont not? ? ce propos que, seule, la progression de la marge d?int?r?t ne saurait propulser la hausse du PNB en raison d?une croissance mod?r?e des encours coupl?e ? une concurrence intense sur le march? domestique, qui ne permettent pas un ?largissement de la marge d?interm?diation. MONTEE DES FILIALES AFRICAINES Comme deuxi?me facteur, la soci?t? de bourse a soulign? que les banques ont constitu? d?importantes provisions pour risques cons?cutives ? la forte mont?e des risques du secteur, et ce, pour la deuxi?me ann?e cons?cutive. Les analystes ont ensuite mis en avant la contribution des participations africaines dans les principaux groupes bancaires. Cette contribution ?volue crescendo ? travers ? la fois un ?largissement du p?rim?tre et surtout une mont?e en charge des participations historiques, ont-ils ajout?. Et de conclure que la viabilit? du mod?le ?conomique des groupes bancaires repose ? la fois sur leur caract?re pluridisciplinaire et leur mod?le expansionniste multinational qui permettent ? la fois d?amortir les chocs conjoncturels et de construire de solides leviers de croissance.

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