Le Maroc exporte plus qu’il n’importe de la France

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A en croire le bilan des échanges commerciaux entre le Maroc et la France pour l’année 2017, les chiffres sont au vert. Le Royaume du Maroc a exporté vers la France plus qu’il n’en a importé.

Les échanges commerciaux entre le Maroc et la France ont enregistré une croissance moyenne de 5,8% par an, passant de 79,9 en 2010 à 109,3 milliards de dirhams en 2017, selon le dernier bilan des échanges commerciaux bilatéraux publié par la Direction des études et prévisions financières (DEPF).

En 2017, le commerce bilatéral a affiché une hausse de 6% par rapport à 2016. Les exportations du Maroc vers la France ont atteint 56,8 MMDH,  soit une hausse de 17,9%, alors que ses importations vers le même pays ont baissé de 4,6 %, atteignant 51,9 MMDH.

Le solde commercial avec la France est devenu excédentaire à 4,8 MMDH, soit une amélioration de 11,2 MMDH après une dégradation de 4,9 MMDH en 2016.

La France, deuxième client du Maroc

Depuis 2014, la France se positionne au second rang derrière l’Espagne avec 22,9% des exportations marocaines. Un chiffre qui s’est amélioré de 1,2 point par rapport à 2016. Le pays a été historiquement le premier client et fournisseur du Maroc avec une part moyenne de plus de 30% entre 2000 et 2010.

 Du point de vue de la France, le Maroc est le 22e  fournisseur et le 23e client de ce pays avec une part de marché en nette progression.

La demande française de biens adressée au Maroc a continué de croître rapidement (5,5 % en 2017 après 3,7 % en 2016), permettant ainsi aux exportations marocaines à destination de la France de croitre de manière significative, explique-t-on dans le bilan.

Le premier poste d’exportation est constitué des fils et câbles pour l’électricité, qui représentent 17,5% des ventes marocaines totales à destination de la France. Le second poste d’exportations est composé des voitures de tourismes. Les parties d’avions occupent le troisième poste d’exportations à destination de la France.

De même, le premier poste d’importation est celui des parties et pièces pour voitures de tourisme, suivis des parties d’avions, d’appareils pour circuits électriques et des fils et câbles pour l’électricité, boissons et tabacs.

Le bilan explique le net repli des importations en provenance de la France en 2017 par la forte chute des importations du blé, des véhicules et matériels pour voies ferrées et des parties et pièces pour voitures et véhicules de tourisme. Cette baisse a été atténuée par l’essor des importations des produits finis d’équipement industriel, des parties d’avions et des voitures de tourismes.

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