?

Le pouvoir renforce ses structures s?curitaires

Le pouvoir parall?le pr?pare la succession du pr?sident Bouteflika. Apr?s la mascarade de la nouvelle Constitution, Il se barricade en cr?ant une nouvelle structure du renseignement. D?sormais, le d?partement du renseignement et de la s?curit? (DRS)? est dissout et sera remplac? par un nouvel appareil d?nomm? la DSS (Direction des services de s?curit?). L?information a ?t? relay?e par plusieurs organes de presse alg?riens.

Selon plusieurs sites et quotidiens, c?est par le biais d?un d?cret pr?sidentiel non publi? que ce changement a ?t? op?r?. La nouvelle structure, au-del? des services de renseignements travaillera en ?troite collaboration avec la gendarmerie et la police. En clair, le pouvoir donne un tour de vis suppl?mentaire ?? l?appareil s?curitaire pour mieux pr?parer l?apr?s-Bouteflika. Le d?cret en question pr?texte que cette restructuration ?tait n?cessaire pour contrer les menaces qui guettent le pays.

Cette nouvelle entit? sera dirig?e par ?Othmane Tartag dit Bachir qui est nomm? ministre-conseiller charg? de la s?curit? et du renseignement. Un g?n?ral ? la retraite, dont la nomination n?est pas faite ?pour rassurer la classe politique et? la soci?t? civile. R?put? pour appartenir ? l?ancienne ?cole de la police politique align?e sur celle du KGB ? l??poque de l?URSS, sa t?che serait ??de museler ?tous les opposants ? la veille d?un changement ? la t?te du palais d?Al Mouradiya.

Avec la cr?ation de ce nouvel appareil de r?pression, le renseignement et la s?curit? ne d?pendront plus du minist?re de l?Int?rieur mais directement de la Pr?sidence. Entendez le clan des Bouteflika avec en t?te Sa?d, fr?re cadet du pr?sident moribond. Au sein de la classe politique, on retient son souffle apr?s cette nouvelle man?uvre du pouvoir parall?le que la majorit? des partis condamnent. Ce fut aussi le cas du projet de la nouvelle Constitution.

O? va l?Alg?rie? La classe politique est pessimiste ? ce sujet et ne cesse de protester contre le holdup up sur la l?gitimit? du pouvoir qui retardera sans doute la d?mocratisation du pays. D?autant plus qu?en parall?le de cette crise politique, une autre crise ?conomique et sociale s?installe peu ? peu avec la chute du prix du p?trole.

Mais le clan Bouteflika n?en a cure. Son objectif premier et sa priorit? supr?me restent la continuit? de la dynastie Bouteflika.