? Depuis la derni?re hospitalisation du pr?sident alg?rien en France, la question restait pendue aux l?vres. Pourquoi le Groupe hospitalier mutualiste de Grenoble a-t-il accueilli en secret Abdelaziz Bouteflika ?? Le myst?re de l'admission du pr?sident alg?rien ? l'h?pital de Grenoble, le 13 novembre dernier, s??claircit. Dans ses colonnes, le quotidien fran?ais, le Dauphin? Lib?r?, livre une interview du docteur Jacques Mons?gu. L'homme suit Abdelaziz Bouteflika depuis 10 ans. Il revient sur l?hospitalisation du pr?sident alg?rien dans l'h?pital grenoblois alors que ce dernier avait ses habitudes au c?l?bre h?pital militaire du Val-de-Gr?ce ? Paris. Il semblerait que des liens d'amiti? se soient cr??s entre le docteur et son prestigieux patient. Car avant de venir s'installer ? Grenoble, Jacques Mons?gu officiait au Val-de-Gr?ce. Pionnier des interventions par la voie radiale (au niveau du poignet pour aller vers le c?ur), c?est l? qu?il a commenc? ? suivre le pr?sident alg?rien. ??C?est particulier la m?decine du c?ur, il y a une symbolique puissante qui arrive ? cr?er des liens tr?s forts entre les soignants et les patients??, explique Jacques Mons?gu, qui est un sp?cialiste de la cardiologie interventionnelle. ??Le c?ur, c?est la vie. Alors, oui, je peux dire que j?ai des liens d?amiti? avec le pr?sident alg?rien.?? Et lorsque le docteur annonce son intention de partir travailler ailleurs, Bouteflika lui aurait r?pondu : ??Partout o? vous serez, j?irai??. Le docteur en profite pour revenir sur l'intox concernant le traitement de valeur offert au pr?sident alg?rien. ? Contrairement ? ce qui a ?t? dit, un ?tage entier ne lui avait pas ?t? r?serv?. Mais c?est vrai qu?en raison de sa qualit? de chef d??tat, avec la s?curit? que cela exige, plusieurs chambres lui avaient ?t? d?di?es. Mais sa venue n?a annul? aucune des interventions programm?es ces jours-l?. ? Il d?nonce ?galement certaines informations erron?es de la presse alg?rienne qui ont annonc? ?l'hospitalisation de Bouteflika au Val-de-Gr?ce ? la mi-d?cembre. ??C'?taient de l?intox ! ?a, je peux vous l?assurer.?? Quant ? la question d'un probable retour du pr?sident alg?rien dans son h?pital, le docteur garde le silence.