Bras de fer entre la Gr?ce et La zone euro qui a lanc? lundi un ultimatum ? la Gr?ce pour accepter d'ici vendredi l'extension de son programme de redressement La zone euro a donn? un ultimatum d?une semaine ? la Gr?ce pour demander une prolongation de son accord de redressement qui lui assure un financement (7 milliards d?euros) dont elle a besoin pour faire face ? ses ?ch?ances en ?change de nouvelles coupes budg?taires et de hausses d?imp?ts, Ath?nes ayant refus? l'offre la qualifiant ?d??absurde? et ?de ?d?raisonnable?. Mais en d?pit de ne pas parvenir ? un accord, le ministre des Finances ?grec a insist? qu?Ath?nes est ??pr?te et dispos?e?? ? parvenir ? un accord et qu'il pourrait en trouver un d?ici 48 heures a-t?il d?clar? dans un communiqu? ? la suite des entretiens. ??Je n'ai aucun doute que dans les prochaines 48 heures, l'Europe va r?ussir ? nous soumettre (un document) afin que nous commencions le vrai travail et mettions sur pied un nouveau contrat?? pour la Gr?ce, a-t-il affirm?. Pour les Europ?ens, obtenir une extension de quelques mois du programme de redressement, qui expire le 28 f?vrier, permettrait de garder la main sur les r?formes dict?es au pays en ?change des pr?ts de quelque 240 milliards d'euros. ??Nous proposions de nous abstenir de mettre en ?uvre notre propre programme pour une p?riode de six mois et tout ce que nous avons re?u en retour est une promesse n?buleuse d'une certaine souplesse qui n'a jamais ?t? sp?cifi頻 ?a ajout? le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis. L?Allemagne a maintenu une ligne dure pendant les pourparlers. Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaeuble a carr?ment d?clar? que la Gr?ce avait v?cu au-dessus de ses moyens depuis trop longtemps et que l'Europe ne pouvait continuer ? donner de l?argent sans garanties de la part des Grecs. L?origine du litige r?side dans le fait que le gouvernement de gauche radicale d?Alexis Tsipras, qui a ?t? ?lu en Janvier, s?est engag? ? se d?barrasser du plan de redressement et des mesures d'aust?rit? paralysantes.????Notre gouvernement ne demande pas ? nos partenaires un moyen de ne pas rembourser nos dettes. Nous demandons quelques mois de stabilit? financi?re qui nous permettront de nous lancer dans une t?che de r?formes que la population grecque peut soutenir, afin que nous puissions ramener la croissance et la fin de notre incapacit? ? payer nos cotisations??, a insist? le ministre des finances grec.