Apr?s la r?union du Conseil de S?curit? de l?ONU, la r?clamation d?une intervention militaire est balay?e par une approche politique.
Le pr?sident ?gyptien Al-Sissi est mont? au cr?neau, apr?s la d?capitation par l?OEI de 21 ?gyptiens en Libye, pr?nant une intervention militaire dans le pays. Le Conseil de S?curit? de l?ONU s?est donc pench? sur la question, mercredi 18 f?vrier, pesant les arguments dans la balance d?une nouvelle intervention pour pr?f?rer la prudence ? l?action. L?Egypte a du se r?tracter, annon?ant qu'il n'y avait ??aucune demande d'intervention militaire ?trang?re?? en Libye dans le projet de r?solution pr?sent? par les pays arabes au Conseil de s?curit?.
Plusieurs pays Occidentaux ont m?nag? les ardeurs ?gyptiennes. Dans une d?claration commune, les Etats-Unis, l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Espagne ont indiqu? mardi la n?cessit? de travailler ? une ??solution politique du conflit??. La Tunisie s?est aussi clairement oppos?e ? la demande d?Al Sissi, expliquant?: ??la principale raison de la situation que nous voyons aujourd'hui a ?t? une intervention militaire, c'est pourquoi notre position est claire??. Un expert libyen Ahmed Mohamed Nouh, cit? par l'AFP, rappelle aussi la responsabilit? de la communaut? internationale : ??L'Occident nous a trahis en 2011. Il nous a abandonn?s [apr?s la chute de Kadhafi]. Maintenant il se sent en danger. C'est l'occasion de se d?p?cher pour sauver ce qu'il peut.??
La Libye a demand? la lev?e de l?embargo des armes afin de se d?fendre contre l?OEI. De son c?t?, le chef de la diplomatie libyenne a d?peint un ??pays en plein chaos??. Plus de trois ans apr?s la fin du r?gime de Kadhafi, le pays baigne dans les combats entre milices. Tandis que depuis novembre, le groupe Etat Islamique a fait son apparition et contr?le d?sormais les villes de Syrte et Derma.