Tunisie : Marzouki lance son nouveau parti Al-Irada

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Moncef Marzouki a annonc? le 20 d?cembre ? Tunis, la naissance de son nouveau parti et affirm? assumer sa part de responsabilit? dans les ?checs de la Tro?ka.

Le Mouvement Tunisie Volont? (Harak Tounes Al-Irada) est le nom qu?a choisi l?ancien pr?sident provisoire de la r?publique, Moncef Marzouki et ses partisans, pour leur nouveau parti qui s?appuie, surtout, sur l?ancien Congr?s pour la R?publique (CPR). D?ailleurs les principaux dirigeants du CPR se trouvent sur la liste du comit? politique du nouveau parti.

L?ex-pr?sident a indiqu? que la situation ?lamentable? dans laquelle se trouve aujourd?hui la Tunisie est due essentiellement ???la destruction men?e d?lib?r?ment par l?ancien r?gime?. Il a toutefois, reconnu sa responsabilit? dans les politiques adopt?es durant les 4 ann?es o? il a occup? la pr?sidence provisoire de la r?publique, pr?sentant m?me des excuses au peuple tunisien.

Tout en critiquant les politiques adopt?es durant les 50 derni?res ann?es en Tunisie, Marzouki a appel? ? adopter un plan d?action pour les 50 prochains ann?es, pompeusement intitul???Projet Tunisie 2065, peuple des citoyens?, dont on attend de conna?tre les grands axes.

Marzouki a affirm? que l?am?lioration de la situation dans le pays exige des solutions aux probl?mes de la pauvret? et du ch?mage, une gestion transparente du secteur de l??nergie et une v?ritable r?forme fonci?re.

Comme on pouvait s?y attendre, Marzouki n?a pas omis de critiquer le gouvernement actuel pour ?son ?chec ? r?pondre aux aspirations des Tunisiens?, en affirmant que ?le dialogue, la r?conciliation nationale et la stabilit? sont des solutions incontournables ? la crise politique actuelle dans le pays?.

Le parti Al-Irada participera aux prochaines ?lections municipales, ?qui constituent une ?ch?ance politique importante dans le pays?, a d?clar? un membre de son comit? politique.

L?ancien pr?sident provisoire, candidat malheureux ? la pr?sidentielle de 2014, a indiqu?, par ailleurs, que depuis 2011, son ancien parti, le?Congr?s pour la r?publique (CPR), avait appel? ? la tenue des ?lections municipales afin d?asseoir la d?mocratie locale. ?L?absence d?une gouvernance participative et l?intervention excessive de l?administration centrale sont les principaux obstacles au d?veloppement?, a-t-il affirm?, estimant que la loi sur les ?lections municipales ne r?pond pas aux exigences de la gouvernance participative.

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