La capitulation de Tsipras, qui s?apparente ? un reniement devant les exigences de la tro?ka, n?est que le premier round d?un match qui se terminera forc?ment par KO ? l?avantage de financiers
Alexis Tsipras, premier ministre grec et chef de fil de la coalition de la gauche radicale, au physique avenant, est bien sympathique, mais un doux r?veur, tout comme les ?lecteurs qui lui ont offert la majorit? parlementaire. Il faut ?tre grec pour porter ? la t?te du pays un extr?miste de gauche, une premi?re dans l?histoire du vieux continent. La droite, m?me quand elle s?appelle la gauche, qui gouverne l?Europe peut s?accommoder de l?extr?me droite, mais pas des gauchistes grands pourfendeurs du capitalisme et de l?imp?rialisme, adversaires acharn?s du monde de la finance.
Laisser l?actuel premier ministre grec r?ussir l? o? tous ses pr?d?cesseurs ont ?chou?, ou lui venir en aide, c?est dire ? tous les autres ?lecteurs de la zone euro en butte ? la crise qu?il suffirait de basculer toute ? gauche pour voir les probl?mes s??vanouir.? C?est faire un clin d??il tentateur au Podemos espagnol et ? ses semblables au Portugal, en Italie et ailleurs.
Parce que ni lui ni ses ?lecteurs n?ont compris cette lapalissade, la droite europ?enne qui vient d?humilier la Gr?ce en humiliant son premier ministre, n?aura de cesse de le cerner jusqu?? mordre la poussi?re et jeter l??ponge. Sa r?cente capitulation qui s?apparente ? un reniement devant les exigences de la tro?ka n?est que le premier round d?un match qui se terminera forc?ment par KO ? l?avantage de financiers.