Brésil: près de 800 personnes tuées par la dengue, le chikungunya et le virus zika

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Le ministère de la santé a annoncé, ce lundi 23 janvier, que quelque 794 décès imputés à la dengue, au chikungunya et au virus zika ont été enregistrés en 2016 au Brésil, contre 1.001 décès signalés l’année d’avant.

Sur les décès enregistrés l'année écoulée, 629 cas sont causés par la dengue, 159 par le Chikungunya et 6 par le virus zika, contre 984 décès attribués à la dengue, 14 au chikungunya et 3 au virus zika en 2015, selon les données du dernier bilan épidémiologique publié sur le site internet du ministère.

En 2016, le nombre de cas de dengue a été le deuxième plus élevé jamais enregistré au Brésil depuis 1990, année du début de la série statistique sur la dengue, poursuit la même source, faisant état d’une prévalence de la dengue estimée à 731,9 cas pour 100.000 mille habitants en 2016.

Par répartition géographique, la région du centre-est a connu le plus fort taux d’infection (1.313,8 cas pour 100.000 habitants), suivi du sud-est, avec 999,5 cas pour 100.000 habitants, précise le ministère.

Le chikungunya a connu une nette augmentation au cours de l’année dernière passant de 38.499 cas signalés en 2015 à 265.554 cas, soit une augmentation de 589,7%.

Au niveau national, le taux d'incidence du chikungunya a atteint 129,9 cas pour 100.000 habitants en 2016. La région du sud-est vient en tête avec 407,7 cas de chikungunya pour 100 mille habitants.

Depuis son apparition en 2015 au Brésil, le virus zika a enregistré un taux d’incidence de 104,8 cas pour 100.000 habitants, pour un total de 214.193 cas enregistrés en 2016, conclut le ministère.

La dengue, le chikungunya et le virus zika sont transmis par les moustiques Aedes aegypti et Aedes albopictus (le fameux "moustique tigre"), qui profitent de l’humidité ambiante pendant l’été austral pour se reproduire. La femelle du moustique qui s’alimente de sang humain est le principal vecteur de transmission de ces maladies de personnes contaminées aux personnes saines.