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De la Nakba au projet de transfert forcé- Par Samir Belahsen
La première vague d’exode forcé. Selon les estimations, il y aurait actuellement environ 5,6 millions de réfugiés palestiniens enregistrés auprès de l'UNRWA, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens
"Le génocide est une marée noire, ceux qui ne s'y sont pas noyés sont mazoutés à vie. "
Gaël Faye
Le «transfert forcé» de la population de Gaza est «un crime».
La Ligue arabe
Profitant de l’élan de soutien occidental, l’entité sioniste continue son génocide à Gaza et tente d’imposer un transfert aux populations de Gaza pour déplacer la population vers un pays arabe voisin. On parle beaucoup de l’Égypte qui a signifié son refus catégorique.
Le problème des réfugiés palestiniens trouve ses racines dans la création de l'État d'Israël en 1948. Suite à cette création, un grand nombre de Palestiniens ont été déplacés de force de leurs maisons et de leurs terres, notamment lors de la guerre israélo-arabe qui a suivi la déclaration d'indépendance. Les Palestiniens ont été forcés de fuir ou ont été expulsés de leurs terres, donnant ainsi naissance à la question des réfugiés palestiniens.
Suite à leur expulsion, de nombreux Palestiniens se sont retrouvés dans des camps de réfugiés « temporaires », qui devaient à l'origine les accueillir de manière provisoire.
Selon les estimations, il y aurait actuellement environ 5,6 millions de réfugiés palestiniens enregistrés auprès de l'UNRWA, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens. Ce nombre inclut les réfugiés palestiniens et leurs descendants.
La Jordanie est le pays qui accueille le plus de réfugiés : 2,2 millions de réfugiés palestiniens y résident. Vient ensuite la Syrie. Environ 560 000 réfugiés palestiniens y résidaient avant le début de la guerre civile en 2011. De nombreux réfugiés ont depuis été déplacés ou ont fui le pays.
Le Liban accueille lui environ 450 000 réfugiés palestiniens.
La guerre de 1948 (Nakba) avait engendré le déplacement de 700 000 et 800 000 Palestiniens ont été déplacés de force ou ont fui leurs foyers.
La Guerre de 1967 a déplacé environ 300 000 Palestiniens supplémentaires, avec l'occupation de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est.
En 1982, pendant la guerre du Liban environ 30 000 Palestiniens ont été forcés de quitter les camps de réfugiés de Sabra et de Shatila à Beyrouth à la suite du massacre qui y a été perpétré.
Il est important de noter que les chiffres peuvent varier selon les sources et que les mouvements de population continuent à ce jour en raison des conflits et des conditions difficiles dans la région.
Les conditions de vie dans les camps de réfugiés palestiniens varient d'un camp à l'autre et d'un pays à l'autre. Cependant, en général, ces camps sont caractérisés par la surpopulation, le manque d'infrastructures de base, l'accès limité aux services de santé et à l'éducation, ainsi que par des conditions socio-économiques précaires. Certaines familles vivent encore dans des abris temporaires depuis plus de 70 ans. Les conditions de vie difficiles dans les camps de réfugiés ont créé des défis socio-économiques et psychologiques pour les réfugiés palestiniens.
L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a été créé en 1949 pour fournir une aide humanitaire et des services essentiels aux réfugiés palestiniens. L'UNRWA fournit une assistance dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'aide d'urgence et de l'assistance sociale aux réfugiés palestiniens vivant dans les camps. Cependant, l'UNRWA est confrontée à des difficultés financières et politiques qui limitent sa capacité à fournir une aide adéquate aux réfugiés.
Le droit au retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers d'origine sur leur terre d’origine reste l'une des revendications clés des Palestiniens dans le cadre d'un règlement politique.
C’est ainsi que les Palestiniens ont compris que toute sortie de Gaza serait définitive.
Les pays concernés ont , jusque-là, résisté aux pressions occidentales. Ces deux facteurs laissent penser que ce projet restera dans les tiroirs . Pourvu que ça dure…mais le génocide continue. On aurait dépassé en terme de puissance des bombardements le quart de la puissance d’une bombe atomique…