Enquête après une interpellation violente en région parisienne

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Sur la vidéo virale de l’interpellation, une voiture surmontée d’un gyrophare percute un homme noir, en short et tee-shirt

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Paris - Une enquête a été confiée à un service de déontologie pour évaluer le comportement des forces de l’ordre lors de l’interpellation d’un individu dans les Hauts-de-Seine (région parisienne) samedi, dont la vidéo a cumulé depuis plus d’un million de vues sur X (ex-Twitter), rapportent, lundi, les médias de l’hexagone, citant le parquet de Nanterre.

Dimanche, la préfecture des Hauts-de-Seine avait prétendu que l’homme interpellé avait "refusé d’obtempérer, grillé un feu puis percuté une voiture de police".

Une enquête avait alors été ouverte "sur des faits de refus d’obtempérer et autres infractions routières survenues" samedi vers 20h00 sur les communes de Bagneux et Fontenay-aux-Roses, a précisé le parquet, selon lequel les éléments connus en l’état de l’enquête font état d’un périple au cours duquel il y a percussion avec un véhicule de police.

Sur la vidéo virale de l’interpellation, une voiture surmontée d’un gyrophare percute un homme noir, en short et tee-shirt. Deux autres individus, en uniforme siglé police et en civil, se précipitent sur lui alors qu’il tente de se relever, le font tomber et l’immobilisent, visage contre le pavé. L’homme en uniforme lève le bras, comme s’il allait frapper, au moment où la vidéo s’arrête.

"Suite à la volonté manifestée par la famille de déposer plainte contre les forces de l’ordre, une enquête a été confiée (...) au Service de déontologie, de synthèse et d’évaluation (SDSE)", a relevé le parquet, ajoutant que ce service "va mener ses investigations de manière autonome pour vérifier l’existence ou non d’infractions susceptibles d’être reprochées aux forces de l’ordre".

Mauvais traitements et torture, décès pendant des interpellations, répression violente pendant des manifestations, contrôles à caractère discriminatoire...les dérives des forces de l’ordre françaises ont été "vivement" dénoncées par plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme.