France : Pour Mélenchon le 16 octobre sera ''une mise en cause globale de la politique macroniste''

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Le leader de la coalition de gauche française Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) et du parti de gauche La France Insoumise (LFI) Jean-Luc Melenchon (C) discute avec des syndicalistes, dont un de la CGT (L), lors d'un rassemblement dans le cadre d'une journée nationale de grève des travailleurs pour les salaires, à Marseille, dans le sud de la France, le 29 septembre 2022. (Photo par Nicolas TUCAT / AFP)

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La marche du 16 octobre à laquelle appellent La France insoumise, le PS, EELV et d'autres organisations de gauche sera l'occasion "d'une mise en cause globale de la politique du régime macroniste", affirme Jean-Luc Mélenchon vendredi, après la menace brandie par Emmanuel Macron d'une dissolution de l'Assemblée.

Dans sa nouvelle note de blog, le leader insoumis décrit la dissolution de l'Assemblée comme "une opportunité démocratique", et souligne que "dissoudre nous donnerait l’occasion de voir pulvériser les partis du président. Nous pourrions gagner et notre programme s’appliquerait."

Pour lui, la "grande marche contre la vie chère et l'inaction climatique" qu'il appelle le 16 octobre "prend donc désormais une signification plus large. Il s’agit bien d’une mise en cause globale de la politique du régime macroniste".

"Combattre frontalement la caste au pouvoir est notre seul horizon compte tenu de la violence de l’agression qui se déploie sur le front des allocations chômage et du système de retraite", ajoute Jean-Luc Mélenchon.

Il juge que "d’une façon ou d’une autre, la marche du 16 octobre est le moment clef de la séquence politique, car c’est celui qui montrera le rapport de force central de la société: Macron contre le peuple/le peuple contre Macron".

Alors que la CGT a annoncé qu'elle ne participerait pas à cette marche, Jean-Luc Mélenchon souligne que Philippe Martinez, le leader de la centrale "a été aussi brutal que possible dans l’affirmation d’une +chasse gardée+ syndicale contre l’action plus large prônée par la Nupes".

"Mais là encore le bilan du passé et l’outrance du propos ont desservi son auteur. Fermement mais tranquillement la mobilisation pour la marche du 16 octobre s’est construite dans l’union de la Nupes", juge l'insoumis.

Il estime aussi que "le refus du PCF (d'y participer, ndlr) s’est joué à huit voix dans le conseil national de ce parti. Il n’est pas représentatif de l’opinion communiste sur le terrain". (AFP)