La guerre d’Israël contre les Palestiniens est entrée dimanche dans son 65e jour,. Son armée mène des bombardements dévastateurs sur le territoire palestinien assiégé, et sous blocus depuis 16 ans. Parallèlement, les forces israéliennes mènent une vaste opération d’agression terrestre lancée le 27 octobre. Chiffres de samedi, près de de 18.000 palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens, à 70% des enfants et des femmes.

Voici les derniers développements:

Lazzarini accuse Israël

Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a accusé Israël de préparer le terrain à l'expulsion massive des Palestiniens de Gaza vers l'Egypte.

"Si l'on continue dans cette voie (...) Gaza ne sera plus une terre pour les Palestiniens", a-t-il dit dans le LA Times.

La frégate française

Une frégate française patrouillant en mer Rouge a abattu dans la nuit deux drones provenant du Yémen, contrôlé par les rebelles Houthis.

Paralysie

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a déploré la "paralysie" des Nations unies face à la guerre, regrettant que le Conseil de sécurité n'ait pas voté en faveur d'un cessez-le-feu après un véto américain.

Combats, roquettes

L'aviation israélienne a mené des "raids très violents" près de Khan Younès (sud) et sur la route vers Rafah (sud), frontalière de l'Egypte. Au sol, les combats se déroulent principalement dans la région de Khan Younès, à Jabaliya (nord) et à Gaza-ville (nord), selon les protagonistes.

Les combattants palestiniens ont continué eux à tirer des roquettes en direction d'Israël, mais l'armée affirme que la plupart sont interceptées par son système anti-missile.

L'armée israélienne a livré dimanche de violents combats aux Palestiniens dans la bande de Gaza et intensifié ses raids aériens sur le petit territoire assiégé, acculant des centaines de milliers de personnes dans un périmètre de plus en plus réduit.

Après avoir mis son veto à une résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire, l'allié américain a approuvé "d'urgence" la vente à Israël de près de 14.000 obus équipant les chars Merkava engagés dans l'offensive contre le Hamas.

Malgré un bilan qui ne cesse de s'alourdir à Gaza avec plus de 17.700 morts, en majorité des femmes et des enfants, depuis deux mois selon le Hamas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé samedi soir que son agression se poursuivrait.

Israël bombarde par terre, air et mer l'étroite bande de terre surpeuplée, réduisant en ruines des quartiers entiers et poussant à la fuite environ 1,9 million de Palestiniens, soit 85% des habitants selon l'ONU, vers des zones du sud qui sont elles aussi visées par les frappes.

Tôt dimanche, l'aviation israélienne a mené des "raids très violents" près de Khan Younès (sud), et sur la route vers Rafah (sud), frontalière de l'Egypte, a indiqué le Hamas. De nombreuses frappes nocturnes ont visé Khan Younès, selon un journaliste de l'AFP.

Au sol, de violentes batailles opposent les soldats aux combattants palestiniens principalement dans la région de Khan Younès, à Jabaliya (nord) et dans la ville de Gaza (nord), d'après les deux camps.

Drapeau israélien à Gaza

Des images publiées sur les réseaux sociaux samedi montrent le drapeau israélien hissé sur la place de la Palestine au centre de Gaza-ville.

"Impact catastrophique"

Cette guerre a un impact "catastrophique" sur la santé, a affirmé dimanche Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les agents de santé "font de leur mieux dans des conditions inimaginables".

Tirs à la frontière israélo-libanaise

A la frontière avec le Liban, l'armée israélienne a fait état de deux soldats blessés dans des tirs de roquettes du sud du Liban vers le nord d'Israël. L'aviation a riposté par des raids sur "des cibles terroristes du Hezbollah", le mouvement libanais allié du Hamas. (Quid avec AFP)