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Google revoit ses règles en matière de publicités politiques
San Francisco - Google a annoncé mercredi sa décision de soumettre les publicités politiques aux mêmes règles que les autres annonces, adoptant une position médiane entre l'interdiction de Twitter et le laisser-faire de Facebook.
Le géant de technologies, dont la majorité de ses revenus provient des annonces publicitaires, souhaite renforcer ses règles déjà en place en interdisant la publication de messages manifestement faux ou en empêchant le ciblage ultra-spécifique des électeurs.
Cette nouvelle réglementation sera en vigueur d'ici une semaine au Royaume-Uni à l'approche des élections, dans le reste de l'Union européenne d'ici la fin de l'année et partout ailleurs à partir du 6 juin 2020.
"Que vous soyez candidat aux législatives ou que vous placiez une annonce pour des meubles de bureau, nous appliquons les mêmes règles à tout le monde, il n'y pas d'exception taillée sur mesure", indique Scott Spencer, vice-président du groupe en charge des publicités.
Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a défendu le mois dernier les messages politiques sur son réseau, y compris s'ils comportaient des mensonges ou des contre-vérités, au nom de la liberté d'expression, estimant notamment que ces publicités sont utiles aux petits candidats risquant d'être ignorés par les médias.
"Nous pensons que la portée d'un message politique doit se mériter, pas s'acheter", a écrit pour sa part le 30 octobre Jack Dorsey, cofondateur de Twitter, annonçant que son réseau n'accepterait plus aucune publicité à caractère politique où que ce soit dans le monde.
L'entreprise californienne met en vente des espaces publicitaires sur les pages de résultats de recherche, dans les vidéos sur sa plateforme YouTube et dans des bannières sur des sites.