International
Israël devance la visite de Biden, des centaines de morts dans un tir israélien sur un hôpital à Gaza
Des corps des Palestiniens tués lors des frappes aériennes israéliennes sur l'hôpital Ahli Arab dans le centre de Gaza, après avoir été transportés à l'hôpital Al-Shifa, le 17 octobre 2023. Des frappes aériennes israéliennes sur un hôpital de la bande de Gaza ont tué des centaines de personnes, ont déclaré mardi des responsables du territoire palestinien. (Photo by Dawood NEMER / AFP)
200 à 500 personnes au moins ont été tuées mardi soir dans un tir sur l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza, a rapporté le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, qui en a imputé la responsabilité à Israël. C’est l’accueil et le message de Tel Aviv au président américain, Joe Biden, attendu ce mercredi en Israël et jeudi à Amman pour un sommet avec le roi de Jordanie, le président égyptien et le président de l’Autorité palestinienne qui a du suite à ce massacre rentrer à Ramallah où il est fortement contesté par des manifestants. L’Egypte, Qatar, l’Iran, Canada et plusieurs autres pays n’ont pas attendu pour condamner le crime.
L'armée israélienne tente de se défausser en attribuant cette frappe à l'organisation palestinienne Jihad islamique, démentant toute responsabilité.
Dans un communiqué, le ministère du Hamas à Gaza a fait état de "200 à 300 martyrs", tués dans un bombardement ayant touché l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab, situé dans le centre-ville de Gaza.
"Des centaines de victimes se trouvent sous les décombres", a ajouté le ministère du Hamas, sans préciser si elles étaient mortes ou blessées.
Le bureau des médias du Hamas a dénoncé "un nouveau crime de guerre de l'occupation (Israël, NDLR)" et indiqué que "des centaines de patients, de blessés et de déplacés" se trouvaient dans l'établissement.
Dans un autre communiqué, le Hamas a appelé "la communauté internationale, les pays arabes et musulmans" à "assumer leurs responsabilités et intervenir immédiatement, pas demain".
Ecole visée à Gaza
Plus tôt mardi, l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) avait fait état de la mort de six personnes qui avaient trouvé refuge dans une de ses écoles dans le centre de la bande de Gaza. Elles ont été tuées dans un raid israélien, selon la même source.
D'après l'agence, au moins 4.000 personnes s'étaient réfugiées dans cet établissement du fait de la guerre entre le Hamas et Israël.
Les frappes israéliennes sur la bande de Gaza qui ont tué environ 3.000 personnes, en majorité des civils palestiniens, selon les autorités locales. (Quid avec AFP et MAP